La 13ième Conférence Générale de l’Association des Universités Africaines (AUA) va se tenir à Libreville du 28 au 31 mai prochains à l’Université Omar Bongo, avec pour principale activité un symposium qui traitera de comment « transformer l’enseignement supérieur africain pour l’employabilité des diplômés et le développement socio-économique ».
C’est une rencontre qui va réunir l’essentiel de la matière grise des universités africaines. Après quatre ans, les intellectuels, les leaders de l’enseignement supérieur africain et tout ce que les universités africaines comptent d’élites et de réformateurs vont s’écouter et réfléchir sur un thème essentiel dans une Afrique où la population active s’accroît alors que l’inadéquation formation-emploi perdure et que le chômage s’installe avec pour conséquence de maintenir la précarité sur le coninent.
A Libreville, tout passera à l’étude. Les relations essentielles entre enseignement supérieur et secteur productif, l’employabilité des diplômes, le rôle du secteur privé régulé, l’environnement socio-politique et la problématique du financement des formations adéquates au sein des universités.
L’AUA est une ONG africaine qui a vu le jour à Rabat au Maroc en 1967. Son siège se trouve à Accra. Elle a pour objectifs notamment de promouvoir les relations entre les institutions d’enseignement supérieur d’Afrique, de collecter et de diffuser les informations sur ce secteur, d’encourager l’apprentissage et l’utilisation des différentes langues africaines ou encore d’organiser des rencontres scientifiques afin de faciliter les contacts entre les chercheurs africains.
