Dans une déclaration à la presse des femmes Omyènè, initiées au rite traditionnel « Djembè », se sont levées ce mercredi contre certaines mauvaises langues qui vilipendent leurs us et coutumes afin d’apporter des éclaircissements face au phénomène des crimes dits rituels.
Héritières des vertus et pouvoirs ancestraux, du respect des mœurs et de la pérennité de la culture dans son ensemble, les femmes appartenant à la société secrète du Djembè s’insurgent contre toute forme de crimes (rituels ou de sang) dans le pays.
Ces dernières disent ne pas se reconnaitre dans cette pratique odieuse, diabolique et rétrograde. Pour elles, ces pratiques n’ont en réalité que pour but d’avilir, salir la tradition et jeter le discrédit sur leurs valeureuses prêtresse et aux autres femmes initiées.
Pour elles, le Djembè n’a jamais été et ne sera jamais un motif d’ascension sociale, encore moins matérielle mais reste et demeure une voie d’éducation sociale et d’élévation spirituelle.
En cela, disent-t-elles, le Djembè participe à la connaissance approfondie du milieu social à l’exemple de la gestion déployée par les femmes.
Le Djembè, essentiellement pratiqué par les femmes des ethnies Omyènè et Benga, est considéré comme un rite initiatique propre au Gabon. Les rites d’initiation des femmes les amènent à une connaissance très approfondie des plantes et de leurs effets. Le but est la recherche du pouvoir spirituel.