Nanti de la création de l’Agence gabonaise d’étude et d’observation spatiale (AGEOS), mais aussi la mise en place du projet dénommé Surveillance environnementale assistée par satellites (SEAS-Gabon), le Gabon vient d’être choisi pour intégrer le trio des pays de l’Afrique subsaharienne pour la création d’un réseau international pour la promotion des applications technologiques des systèmes globaux de navigation par satellite GNSS sur le continent.
Le Gabon poursuit sa quête de notoriété auprès des grandes nations et institutions internationales par le biais des résolutions et des projets initiés par ses dirigeants. Après la signature d’un mémorandum d’accord avec la NASA/USGS dans le but de positionner la station de Libreville dans le réseau international des stations de réception Landsat, le choix de d’intégrer le prochain réseau international pour la promotion des applications technologiques du GNSS en Afrique vient de lui échoir.
Des études ont été menées au Gabon au même titre que dans les deux autres pays, le Cameroun et le Sénégal, et ont permis d’identifier six domaines dans lesquels les technologies des systèmes globaux peuvent être utiles aux populations dans le cadre du programme Awerness in Africa (AiA) qui vise à faire profiter aux pays d’Afrique subsaharienne des inventions technologiques et satellitaires. Il s’agit du secteur de l’agriculture, du transport, de l’espace aérien, maritime et terrestre, de la pêche, de l’élevage, des TIC et de l’environnement.
Le système mondial de navigation par satellites définit un système de satellite qui permet le positionnement et la navigation autonome d’un utilisateur convenablement équipé partout et à tout moment. Le phare actuel du GNSS est le système américain GPS (Global Positioning System).
