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Le rapport de Billié Bi Nzé sur l’activité du chef de l’Etat

Alain-Claude-Billié-Bi-Nze-460x190Tradition respectée en cette fin de semaine : le porte-parole de la présidence de la République, Alain-Claude Billié Bi Nzé, a livré, le vendredi 7 juin 2013, son éclairage sur l’agenda du président de la République, Ali Bongo Ondimba, et n’a pas manqué d’aborder les questions brûlantes de l’actualité.

Le rendez-vous hebdomadaire d’Alain-Claude Billié Bi Nzé avec la presse lui a permis de souligner les aspects essentiels des voyages du président de la République à Marrakech (Maroc), à Yokohama (Japon) pour la Ticad V et à Paris (France) pour la remise du Prix Houphouët-Boigny pour la paix, de l’Unesco.

Le porte-parole de la présidence gabonaise a donc rappelé que, le 30 mai 2013, le président de la République a pris part à la 48e Assemblée annuelle de la Banque Africaine de Développement (BAD) à Marrakech, au Maroc. A cette occasion et à la faveur d’une allocution, Ali Bongo Ondimba a exhorté ses pairs à opter pour une économie à forte valeur ajoutée et diversifiée au détriment d’une économie de rente, se reposant sur les cours des matières premières au demeurant aléatoires, donc non maîtrisables, et ne permettant pas faire face à trois défis majeurs que sont l’accélération de la croissance économique et la diversification de ses ressources ; la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales ; la nécessité d’assurer une gestion durable des ressources naturelles pour les générations futures.

Au Japon, à Yokohama, où il a séjourné du 31 mai au 3 juin 2013, notamment pour la 5e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad V), le président de la République a mis un accent particulier sur le potentiel africain autour de la thématique «économie solide et durable». Pour Ali Bongo, l’Afrique doit, la première, moderniser ses systèmes de gouvernance pour se donner des moyens de résoudre ses problèmes nationaux dans un monde de plus en plus interdépendant et en rapide évolution, dans lequel la dimension nationale se fond dans le système global. En marge de cette conférence, Ali Bongo Ondimba a eu un échange avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abé. Un entretien qui a, selon le porte-parole, principalement porté sur les relations bilatérales et au renforcement de la coopération économique.

«Les deux personnalités ont convenu de la mise en place d’une mission conjointe publique-privée dans les prochains mois au Gabon. Cette mission devrait permettre aux entreprises japonaises de visiter et d’investir dans les partenariats lucratifs, notamment dans les infrastructures», a déclaré M. Billié Bi Nzé.

Quant au séjour du chef de l’Etat à Paris (France), on note que le mercredi 5 juin 2013, sur invitation du président François hollande, Ali Bongo Ondimba, aux côtés de sept autres chefs d’Etats africains, a pris part au siège de l’Organisation des nations unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco) à la cérémonie de remise du prix Houphouët-Boigny au président français, pour son action pour la stabilité et la paix en Afrique, notamment au Mali.

«La France, faut-il le rappeler, est intervenue militairement pour repousser la présence rebelle dans plusieurs villes du Mali», a déclaré le porte-parole.

Avant la remise de ce prix, François Hollande a reçu ses homologues pour un déjeuner à l’Elysée durant lequel la situation sécuritaire en Afrique a fait l’objet des discussions et la perspective de la création d’une force d’intervention africaine évoquée.

Pour les tous prochains jours, l’agenda d’Ali Bongo indique que, le 14 juin prochain, en tant que président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac), il organisera à Libreville le Sommet des chefs d’Etats de cette organisation. Au cours de ce sommet, a indiqué Alain Claude Billié Bi Nzé, les chefs d’Etats de la Cemac auront à examiner, entre autres, les effets néfastes de la crise en République Centrafricaine sur le fonctionnement de cette institution, notamment avec l’éventualité de délocaliser provisoirement son siège jusqu’à la normalisation dans ce pays, ainsi que l’a suggéré le conseil des ministres de la communauté en avril dernier. Les Chefs d’Etats vont en outre examiner d’autres questions inscrites sur l’agenda de la Présidence Gabon de la Cemac ainsi que certains sujets d’actualité. L’ensemble des chefs d’Etats de la communauté est donc attendu à Libreville à cet effet.

Concomitamment à ce sommet, sera organisée à Libreville, du 14 au 16 juin prochain, la deuxième édition du New York Forum Africa. Plus de 700 participants y sont attendus parmi lesquels certains anciens chefs d’Etat à l’instar de Frederik De Klerk de l’Afrique du Sud, John A. Kufuor du Ghana, Olusegun Obasanjo de la République Fédérale du Nigéria. Plusieurs groupes d’investisseurs prendront également part à ces assises qui mettront un accent particulier sur l’importance du tissu économique africain, en particulier les PME qui représentent 90% du secteur privé sur le continent. Une attention particulière sera, de ce fait, accordée à la participation des PME et PMI du Gabon.

Et le 25 juin 2013, le président prendra part à la réunion des Etats du Golfe de Guinée, à Yaoundé au Cameroun. «Cette réunion qui sera élargie à d’autres pays du continent et du monde va discuter du cadre juridique de la sécurité maritime ainsi que des nouvelles formes de pirateries maritimes», a indiqué le porte-parole. «Comme vous le savez, le Golfe de Guinée est enclin à ce phénomène car produisant près de 5 millions de barils de pétrole par jour, qu’il est plus que nécessaire à chaque instant d’adapter la stratégie de sécurisation de la zone aux nouvelles formes de pirateries», a conclu Alain Claude Bilie Bi Nzé.

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