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Brice Laccruche Alihanga & Cie en détention

prison2L’affaire concerne 3 milliards de francs CFA que le Président directeur général de Soco BTP, Brice Laccruche Alihanga, et ses présumés complices, Alime Mamadou (directeur général) et Justin Ndoudangoye (directeur financier) auraient détourné. Toute chose qui a conduit récemment à leur arrestation.
Selon le journal Gabaon dans sa livraison du 13 juin 2013, l’entreprise Soco BTP, vue comme prometteuse et rentable, avait été rachetée par la Hestia, une filiale du groupe BGFIbank. Œuvre d’un Yougoslave, Radunovic Mombo, qui avait participé entre 1977 et 1978 à la construction des routes de la capitale gabonaise dans le cadre de l’organisation du Sommet de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) de Libreville, Soco BTP a été vendue, son promoteur devenu octogénaire sentant sur les épaules le poids de l’âge.

Reprise par la filiale de BGFIbank, la direction de l’entreprise a été confiée à M. Laccruche Alihanga. La fille du Yougoslave, mandatée pour superviser et accompagner l’adaptation des nouveaux acquéreurs, finira par faire une dépression du fait des pressions sur elle exercés par les repreneurs de l’entreprise, au point que, selon Gabaon, elle a dû quitter le Gabon pour se faire soigner à l’étranger.

En son absence, les choses se sont accélèrées. Le journal indique que prétextant des difficultés et des promesses de marchés, le président directeur général, Laccruche Alihanga, aurait réussi à se faire prêter une somme de 3 milliards de francs CFA pour relancer la boîte. Fort des dérapages et des difficultés dans lesquels s’empêtrait l’entreprise nouvellement achetée, devant le climat délétère qui y avait également cours, Henri Claude Oyima, le président du groupe BGFI, a voulu comprendre ce qui se passait, selon notre source. Ce, du fait qu’il était attaqué de toutes parts sur des questions de malversation financière. Un audit, à sa demande, fait par le cabinet PricewaterhouseCoopers va révéler, selon l’hebdomadaire de nombreux dysfonctionnements et malversations. En outre, on ne trouva nulle part la trace des 3 milliards de francs CFA pris chez le vieux Yougoslave. Pire, l’audit révèle que tout cela aurait fait perdre une somme globale de 9 milliards à Soco BTP.

Pas satisfait de ces résultats, le patron de BGFI a engagé un nouvel audit auprès du cabinet Deloitte. Les résultats étant les mêmes ont conforté l’idée que l’entreprise est empêtrée dans d’énormes difficultés. Ce qui a conduit le Président de BGFI à se saisir de la justice et à porter plainte, selon le journal Gabaon, contre ses détrousseurs qui n’étaient autre que ses protégés. L’hebdomadaire rapporte qu’ils ont été interrogés et ont avoué les faits. Depuis lors, ils sont aux arrêts.

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