Les opérateurs économiques et les représentants de différentes administrations prennent part, depuis lundi à Libreville, aux travaux des journées de concertation économique portées vers la création d’un cadre viable pour le développement de l’économie gabonaise.
Le ministre de l’économie de l’emploi et du développement durable, Luc Oyoubi est revenu sur l’importance de la tenue de ces assises dont l’objectif est principal de discuter avec les opérateurs économiques, de développements récents de la conjoncture économique nationale ainsi que de ses facteurs explicatifs tels qu’issus des résultats de la dernière enquête économique.
‘’C’est grâce à un dialogue permanent que nous réussirons à mettre en œuvre les actions adaptées, en vue d’améliorer nos indicateurs du Doing Business, tout en évitant une polarisation excessive sur le moment de la création de l’entreprise’’ a indiqué le ministre pour qui ‘’le dialogue public-privé doit gagner en densité et ne pas se limiter à des réunions formelles’’.
Le directeur général de l’Economie, Jean Baptiste Ngolo Allini a souligné, pour sa part que ‘’ce cadre nous permettra, comme par le passé, de partager notre lecture de la conjoncture économique et notre vision de l’avenir à court et moyen terme, de manière à avoir entre l’administration et les entreprises, une lisibilité partagée du présent et de l’avenir proche’’.
Profitant de cette tribune, M. Jean Baptiste Ngolo Allini s’est appuyé sur quelques tendances sur l’évolution récente de la conjoncture économique nationale pour montrer que ‘’depuis 2010, le Gabon enregistre des résultats économiques appréciables’’.
En effet, de -2,7% en 2009, le taux de croissance est passé à 6,9% en 2010, pour se situer à 7,0% en 2011. En 2012, la croissance économique est estimée à 5,3%, tirée par le secteur hors pétrole qui progresse de 9,4%.
Cette vitalité provient notamment des industries de transformation du bois et des BTP, conséquence des réformes et mesures engagées par le gouvernement depuis 2009. Au niveau des finances publiques, le solde budgétaire a enregistré un excédent de l’ordre de 2,8% du PIB (Produit intérieur brut) en moyenne entre 2010 et 2012, etc.
Rappelons que ces journées avaient été inaugurées en 1987 et renouvelées chaque année jusqu’en 2002, avant d’être interrompues. Ces journées de concertation économique, qui sont des moments forts de dialogue entre l’administration et les principaux animateurs de la vie économique du Gabon, ont repris grâce à la direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF) qui les ont organisés.
