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Où est passé le corps de Robert Bindamba

cadavre-morgueAvec toutes ces affaires de crimes dits rituels, le corps de Robert Bindamba, décédé le 17 juin 2013 au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), est jusqu‘ici introuvable alors que certains de ses parents se sont résolus à faire son deuil avec un corps en état de putréfaction retrouvé à la morgue de Casep-Ga.

C’est le fait divers qui alimente ce jeudi 28 juin les débats dans Libreville et sur les réseaux sociaux. Mis sur la place publique par le quotidien L’union, il a été indiqué qu’un homme de 54 ans, habitant Makouenguè, bourgade située sur la route du Cap-Estérias dans le nord de la capitale gabonaise, arrivé deux jours auparavant à l’hôpital dit général de Libreville, est décédé le 17 alors que sa sœur cadette, Véronique Bingnoumba, qui faisait la garde s’était rendue à la pharmacie pour faire la provision de médicaments.

A son retour, c’est un autre malade de la même chambre qui lui a demandé de soulever la tête de son aîné. S’exécutant, elle s’est rendu compte qu’il avait rendu l’âme. «C’est lundi 17 juin 2013, que mon frère aîné a rendu l’âme au CHUL. Je me retrouvais à la pharmacie acheter les médicaments prescrit par le médecin qui l’avait consulté plus tôt. À mon retour, l’autre malade qui était dans la même salle que mon grand-frère m’a demandé de redresser le cou de mon frère qui était penché. C’est en ce moment que, j’ai constaté qu’il était déjà mort», a expliqué Véronique Bingnoumba.

Le décès déclaré, des brancardiers et le médecin de garde, rapporte le journal, auraient demandé à la sœur du défunt d’aller alerter les parents restés au village, la rassurant qu’ils placeraient le cadavre de son frère à la morgue de leur unité sanitaire. Deux jours après le décès, les parents venus du village pour récupérer le corps de Robert Bindamba n’ont rien compris à ce qui est arrivé : le corps de leur parent qu’ils envisageaient d’aller inhumer était introuvable. Interrogés, le médecin de garde et les brancardiers ont dit ne rien savoir. Malgré les fouilles, les restes de sieur Bindamba n’étaient plus là.

La famille a entrepris des recherches dans les autres maisons de sépultures pour s’assurer que le corps n’y avait pas été transféré. C’est alors qu’à la Compagnie africaine de sépulture (Casep-Ga), ils découvriront un corps en état de putréfaction avancée. Le responsable de cette maison de pompes funèbres leur dira qu’il s’agit de celui d’un ressortissant bukinabè devant être transféré sur Ouagadougou.

Le lendemain, la fouille de ces maisons a repris et à leur surprise, le patron de Casep-Ga leur dira cette fois que le corps en état avancé de putréfaction est celui de leur parent. Après moult discussions, certains se demandant comment ce corps est-il arrivé là et pourquoi était-il dans cet état. Une partie de la famille s’est néanmoins résolue à aller inhumer leur «frère». Mais, précise le quotidien L’union, la majorité des membres de cette famille n’a pas accepté de faire ce deuil. Pour eux, le corps en état de putréfaction ne pouvait nullement être celui de M. Bindamba.

Une histoire invraisemblable qui relance le débat sur la participation des pompes funèbres à un trafic d’organes dans le pays. Sinon, que s’est-il réellement passé ? Les parents rappellent qu’ils n’ont signé aucun document pour la déposition de ce corps à la morgue. Ils ont porté plainte en espérant que la justice fasse convenablement son travail pour résoudre cette énigme.

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