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La gestion des ressources naturelles et l’intégration régionale examinées à la 22ème session annuelle de l’ACBF

ACBF_Forum-de-haut-niveauLes travaux marquant la 22ème session annuelle du conseil des gouverneurs de la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) se sont ouverts, jeudi à Libreville, par l’examen portant du plan stratégique Gabon Emergent et sur l’intégration régionale et la gestion des ressources naturelles en Afrique. Cette année, c’est autour de l’intégration régionale et la gestion des ressources naturelles en Afrique que s’articulent les principaux échanges.

Les premiers échanges ont permis aux panélistes de poser la problématique de l’intégration régionale en Afrique et son rôle dans la bonne gouvernance des ressources naturelles.

Secrétaires généraux et dirigeants des Communautés économiques régionales africaines, décideurs politiques nationaux, acteurs de développement, scientifiques et la société civile ont donné leur point de vue sur les bonnes pratiques politiques qui peuvent améliorer l’avancée de l’intégration régionale en Afrique et la mise en exergue des résultats en matière d’intégration régionale.

Répondant à une préoccupation du professeur Guy Rossatanga portant sur les obstacles au développement de l’intégration dans certaines Communautés, le vice président de la Commission de l’Union africaine, Erastus Mwencha a précisé que ‘’les dirigeants des pays africains doivent travailler à ce que l’intégration ne soit pas perçue comme une façon de se laisser envahir. Il ne faut pas avoir une vision courte’’.

Il a été démontré, en effet, au cours des échanges, que plusieurs projets stratégies de développement sont restés sans sources de financement parce que les Etats ne respectent pas souvent leur engagement financier alors que cette intégration nécessite des préalables, notamment en termes d’infrastructures.

‘’Le financement de l’intégration est souvent vu comme quelque chose qui doit être fait par quelqu’un d’autre’’, a expliqué Erastus Mwencha.

Le secrétaire exécutif de l’ACBF, Frannie Leautier s’est également prononcé sur la question de l’intégration régionale en montrant qu’une ‘’intégration régionale mal négociée peut certes entraînée l’insécurité, mais elle comporte des avantages considérables en ayant des institutions fortes’’.

Le directeur de l’institut des Nations unies pour les ressources naturelles en Afrique, Elias T. Ayuk a expliqué que ‘’nous pouvons transformer l’exploitation des ressources naturelles en une sorte de moteur de développement. Mais, le mot clé, c’est sa mise en œuvre à partir d’une bonne gouvernance’’.

Présentant le rapport 2013 de cette institution sur la gestion des ressources naturelles, l’explique Robert Nantchouang a démontré qu’on peut établir un lien entre ‘’la gestion des ressources naturelles et l’intégration sous-régionale.

En matière d’indice global des capacités en Afrique, fournit par le rapport, le Gabon occupe le 23ème rang avec un niveau global de 31, 6.

‘’Cette classification est plutôt encourageante. Comme l’a montré le graphique, aucun pays ne se trouve au niveau très élevé de renforcement des capacités en Afrique. Deux pays seulement, le Burkina et le Kenya, ont atteint le niveau élevé. Autrement dit, le 3ème niveau, qui est le niveau moyen de renforcement des capacités, c’est là où se situe le Gabon.

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