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Le Gabon au niveau moyen de renforcement des capacités en Afrique

Libreville-402x190La fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a tenu sa 22e session annuelle le mercredi 27 juin denier, dans un hôtel de Libreville. Les thèmes à débattre étaient l’intégration régionale et la gestion des ressources naturelles en Afrique.

S’agissant du premier thème, secrétaires généraux et dirigeants des communautés économiques régionales africaines, décideurs politiques nationaux, acteurs du développement, scientifiques et la société civile ont ainsi échangé leurs points de vue sur les bonnes pratiques politiques susceptibles d’améliorer l’intégration régionale et la mise en exergue des résultats en matière d’intégration régionale.

Le professeur Guy Rossantanga Rignault, en tant que facilitateur du forum soulèvera la question des obstacles au développement de l’intégration dans certaines communautés. En réaction, le vice président de la commission africaine Eratus Mwencha, a précisé que « les dirigeants des pays africains doivent travailler à ce que l’intégration ne soit pas perçu comme une façon de se laisser envahir ». Il ajoutera que les Etats ne respectent pas souvent leurs engagements financiers, alors que l’intégration nécessite des préalables en termes d’infrastructures. Au point que « le financement de l’intégration est souvent vu comme quelque chose qui doit être fait par quelqu’un d’autre ».

Pour Frannie Leautier, secrétaire exécutif de l’ACBF, une intégration régionale mal négocié et source d’insécurité comporte néanmoins des avantages « gagnants gagnants ». Notamment, le transfert de compétence d’un pays à l’autre, la création d’opportunité d’affaire et le renforcement des organismes dans la gestion des ressources. Et pour, le secrétaire exécutif de l’ACBF, « il faut avoir la capacité de mieux ficeler nos contrats et de les suivre ».

Sur le second thème de la gestion des ressources naturelles, le directeur de l’institut des nations unies pour les ressources naturelles en Afrique, Elias T Ayuk, estimera que « nous pouvons transformer l’exploitation des ressources. En une sorte de moteur de développement. Mais, le mot clé, c’est sa mise en œuvre. Si nous n’avons pas une bonne gouvernance, nous allons toujours considérer que les ressources naturelles. C’est pourquoi nous devons mener des actions de bonnes gouvernances.»

Puis il précisera que, « la gestion des ressources humaines peut aller de pair avec l’intégration sous régionale. En effet, l’intégration doit pouvoir aider à la gestion des ressources naturelles. »

Et de conclure que le Gabon occupe le 23e rang sur 45 de la zone ACBF, avec un niveau global de 31,6, « deux pays seulement, le Burkina et le Kenya ont atteint le niveau élevé. Autrement dit le 3e niveau, qui est le niveau moyen de renforcement des capacités, c’est là que se trouve la Gabon. »

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