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«Les indicateurs de santé au Gabon ne sont pas bons» (Léon Nzouba)

Nzouba, Devant les députés, le 1er juillet 2010, à Libreville. © Wils Yanick Maniengui/AFP
Nzouba, Devant les députés, le 1er juillet 2010, à Libreville. © Wils Yanick Maniengui/AFP
Le ministre gabonais de la santé, le Professeur Léon Nzouba, a déclaré samedi dans le 8è arrondissement de Paris, que «le système de santé du Gabon n’apporte plus aujourd’hui une réponse satisfaisante à ces attentes» et que les différentes études et réflexions ont montré que «les indicateurs ne sont pas bons» alors même que les dépenses de santé sont très élevées.
«Il m’a paru nécessaire de venir ici échanger avec les compatriotes étudiants ou exerçant dans le domaine de la santé en France et en Europe(…) L’objectif recherché ici est de solliciter humblement l’adhésion de tous les compatriotes à cette vision, de les voir rentrer au Gabon aider nos parents, soutenir les efforts de l’État en faisant fonctionner ces différentes structures pour lesquelles vous et nous devons être fiers», a déclaré le ministre gabonais de la santé aux gabonais de France, en présence des autorités consulaires et diplomatiques du Gabon en France.
Pour Léon Nzouba les défis importants sont à relever pour améliorer le rendement du système de santé au Gabon en plaçant la qualité et l’accessibilité des soins au premier rang de ses priorités tout en respectant la vision santé du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) initié par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba qui se traduit par une architecture composée de deux socles, notamment les ressources humaines, les infrastructures et équipements et les produits pharmaceutiques.
« Il n’est de richesse que d’hommes », a martelé le ministre gabonais de la santé, citant Jean Bodin.
On rappelle que le Gabon compte 959 structures de soins, 5 hôpitaux nationaux, 4.165 lits soit 25 lits pour 10.000 habitants. A ce jour, le pays dispose de 380 médecins généralistes, 220 médecins spécialistes et 409 sages femmes soit 6 médecins, 4 sages femmes et 50 infirmiers pour 10.000 habitants. Une couverture vaccinale insuffisante, mauvais accueil des malades, faible qualité de soins, prévention, hygiène publique, assainissement très peu développés, faiblesse de mise en œuvre des soins de santé primaire, des plateaux techniques obsolètes.
Plusieurs services ne sont pas opérationnels à l’hôpital général de Libreville faute des médecins qualifiés. Et l’espérance de vie en bonne santé au Gabon est de 53 ans.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba, plusieurs efforts sont fournis en l’espace de 4 ans pour doter le pays des infrastructures de santé de qualité à Agondjé, Libreville, Owendo et Lambaréné. Mais beaucoup reste encore à faire dans les capitales provinciales et départementales du pays.

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