Organisée dans le but de susciter l’éclosion de nouveaux talents chez les jeunes élèves et étudiants de Libreville et d’Owendo, la première édition du concours littéraire des Editions Amaya a rendu public, le samedi 29 juin dernier à la Chambre de commerce de Libreville, les noms des lauréats de ce concours dont la participation a été plus importante que prévue, selon ses initiateurs.
Sous le thème du «Rêve», la première édition du concours littéraire organisée par les Editions Amaya a vu la participation de nombreux jeunes élèves et étudiants de Libreville et d’Owendo. En effet, ouvert aux candidats scolarisés âgés de 10 à 27 ans, le concours comptait deux sections dont le prix «Aurore jeune talent» et le prix «Elios du premier roman». Aussi, les genres arrêtés pour cette première édition ont été le roman, la poésie, le récit, le conte et le slam, en plus de la possibilité de corriger puis publier les trois meilleurs manuscrits dans les mois à venir ; une des particularités de cette première édition que la présidente de la maison d’édition, Andagui Bongo Ayouma, par ailleurs auteure et enseignante de science, a voulu différente des autres concours du même genre organisés à travers le pays jusque-là.
Ainsi, les 62 manuscrits retenus sur les 102 parvenus sur la table du jury ont tous traité du «Rêve», un thème choisi par le comité d’organisation que Mme Bongo Ayouma a justifié : «Le thème du rêve a été choisi pour démontrer la force de l’imagination. Il est évident que chez les jeunes adolescents on rêve énormément, et c’est à cet âge que la plupart des poètes que nous connaissons ont commencé à écrire. Nous avons donc pensé que pour cette première édition, le thème du rêve était approprié». En effet, pour l’auteure du roman «La tentation d’Adam», le rêve permet aux hommes de s’accomplir, de se réaliser au sein de la société.
Aussi, les jeunes impétrants dont Yoan Ngouayassa du lycée de Montalier (1er lauréat du genre poétique), Ruth Ikapi du lycée Obiang Etoughe (lauréate du genre récit), Garcia Ndembi du lycée Paul Emane Eyéghé (lauréate du genre nouvelle) ou Moukakou Morel de l’Université Omar Bongo (lauréat jeunes adultes du genre romanesque) ont été jugés sur leur façon d’aborder le thème et sur la qualité de leurs écrits tandis que les trois slameurs, en plus de ces mêmes critères, ont dû prester devant le public dans le but de déterminer le premier lauréat du genre (Audrey Popa).
Si la première édition du concours a essentiellement pris en compte les candidats de la capitale et de la commune d’Owendo, la responsable des Editions Amaya a indiqué : «Nous espérons, l’an prochain, étendre cette manifestation à l’intérieur du pays parce que les jeunes des provinces se sont sentis quelque peu brimés et mis à l’écart. Nous sommes donc en train de voir avec le ministère de l’Education nationale». Ainsi, pour le professeur Emile Mbot, recteur honoraire de l’UOB et parrain de l’évènement, «si cela pouvait se pérenniser, ce genre d’évènement permettra aux Gabonais et notamment aux écrivains de passer du rêve à la réalité».
