Le ministre gabonais de l’Industrie, Régis Immongault qui séjournait dernièrement à Franceville, dans la province du Haut Ogooué a saisi cette occasion pour expliquer aux opérateurs économiques de cette partie du pays, la Stratégie nationale d’industrialisation du Gabon adoptée il y a quelques mois par les pouvoirs publics.
Le ministre gabonais de l’Industrie et des Mines, Régis Immongault était la semaine dernière dans la province du Haut Ogooué, face aux opérateurs économiques de cette partie du Gabon notamment les organisations des unités de productions, de leurs dirigeants, et ceux en charge des systèmes de management utilisés et de la capacité de ces entreprises à intégrer le développement durable.
La rencontre avec l’ensemble essentiellement axée sur la stratégie nationale d’industrialisation adoptée il y a quelques mois par les pouvoirs publics, a permis au Ministre Immongault de dire à ses hôtes que celle-ci était une stratégie complexe qui concerne les secteurs porteurs, de l’industrialisation du Gabon, des filières qui sous tendent ces secteurs, du potentiel d’investissement et d’affaires qu’offre le Gabon.
Durant leur rencontre, Régis Immongault a également comparé le Gabon à d’autres pays africains pour montrer l’intérêt pour les opérateurs économiques, les autorités décentralisées et déconcentrées à adhérer à la stratégie nationale d’industrialisation qui a pour finalité de propulser le Gabon au rang de pays émergent d’ici 2025.
Car, selon le ministre de l’industrie, les autorités voudraient développer dans les quinze (15) prochaines années l’émergence de trois (3) pôles économiques dont le Haut Ogooué ferait parti à travers le pôle manganèse à Moanda et Franceville, qui est un bassin économique dynamique. La ville de Port Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime aura quant à elle un pôle pétrochimie et hydrocarbure qui couvrirait également Lambaréné. Y compris le pôle fer de Bélinga dans la province de l’Ogooué Ivindo.
Au-delà de tout, le tissu économique gabonais devrait compter au total une dizaine de pôles d’industrialisation d’ici 2025, tel que le prévoit la cartographie industrielle nationale. La ville de Libreville par exemple constituera un pôle économique avec 59000 emplois prévus dans la pêche, l’agro-industrie, les mines et le secteur forêt-bois.
Le pôle économique de Port Gentil devrait lui produire 37000 emplois surtout dans la pétrochimie et les hydrocarbures, le pôle économique de Lambaréné sera dominé par l’agro-industrie, l’aquaculture, le manganèse et les métaux rares. On trouve également des pôles économiques à Mouila (Agro-industrie), à Mitzic-Bitam, Booué, Lastourville-Koulamoutou et à Mayumba.