Le suivi et l’évaluation du Programme d’appui à la gouvernance sectorielle (Pagos) était au cœur des échanges entre le ministre de l’Economie, Luc Oyoubi, et Benoît Taiclet, représentant du Fonds monétaire international (FMI) pour le compte de ce programme.

L’entretien, qui a eu lieu le 10 juillet à Libreville, a permis au fonctionnaire du FMI de rendre compte, à son hôte, de l’avancée de ce programme exécuté depuis décembre 2011 au Gabon. C’est en mai dernier que le Gabon et l’Union européenne (UE) ont paraphé, avec le FMI, le protocole d’entente sur la mise en œuvre du volet financier du Pagos. Le FMI, du fait de son expertise dans ce domaine, y a été associé pour apporter son soutien technique à travers lequel il agit en qualité d’agence d’exécution du volet transversal.

D’un montant de 14,3 milliards de francs CFA et co-financé par le Gabon et l’UE, ce programme procède des engagements en matière de bonne gouvernance. Etalé sur une période de 84 mois, il met l’accent sur l’amélioration de la gouvernance sectorielle au Gabon en tant que préalable essentiel au développement économique du pays.

Ses objectifs spécifiques sont notamment une meilleure application des réglementations existantes ou leur mise à jour, une gestion financière plus efficiente des ressources nationales, une meilleure coordination et un suivi des politiques sectorielles, la mise en valeur et la gestion transparente, coordonnée et durable des ressources des secteurs suscités.

Le Pagos est un soutien de l’UE aux efforts menés par le gouvernement gabonais pour moderniser sa gouvernance dans les secteurs importants. Il est complété par les actions menées dans le cadre du Programme d’appui à la gestion des finances publiques (AGEFIP) également et financé par l’UE, qui contribuera à la mise en place d’outils efficients de gestion, de suivi, de contrôle et d’évaluation de la dépense publique.