Les membres du comité d’organisation du colloque international sur Albert Schweitzer, ont rendu un vibrant hommage mérité à la présidente du Sénat, Rose-Francine Rogombé, et au chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, pour avoir rendu possible la tenue de cet important évènement, mardi dernier à Lambaréné, chef-lieu de la province du moyen-Ogooué (centre).
Ce vibrant hommage a été rendu lors de la clôture du Colloque international sous le thème : ‘’Albert Schweitzer : une aventure africaine (1913-2013), un homme – une vie – une pensée – une action’’, qui s’est tenu les lundi 8 et mardi 9 juillet dans la Salle polyvalente de la ville du grand docteur (Lambaréné).
Ces travaux de 48 h ont permis de revisiter l’homme, notamment sa pensée et son rayonnement international, non seulement pour marquer uniquement l’attachement des Gabonais et autres à une forte personnalité, mais aussi pour scruter à partir d’un discours critique, la richesse de son héritage.
Intervenant à la fin des travaux en qualité de président du comité d’organisation, le Pr. Sylvère Mbondobari, enseignant à la Faculté des lettres et sciences humaines (FLSH) de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, a remercié les personnalités qui ont cru accompagner et soutenir cette action, dont la présidente du Sénat, Rose-Francine Rogombé. Il a également remercié les organisateurs et les personnalités tant nationales qu’étrangères ayant pris part à cette réflexion.
M. Mbondobari a fait remarquer que toute commémoration pose la question de la mémoire, et que les deux jours de travaux ont permis aux participants d’être en face d’une confrontation de plusieurs mémoires : individuelle, collective et historique. Le croisement de ces mémoires leur a permis d’avoir une image assez complexe de Schweitzer. Pour lui, ce qu’il faut retenir de ce colloque, c’est la complexité du personnage ; complexité que les participants ont essayé de saisir. Mais, comme cela est suggéré dans le rapport final des travaux, il a préconisé la poursuite à l’avenir de ce travail, et certainement son approfondissement.
Pour sa part, le président du comité du centenaire pour la Fondation Albert Schweitzer, Jean-Christian Obame, après les hommages comme son prédécesseur rendus aux personnalités ayant participé de près ou de loin à ce colloque, en tête desquelles Mme Rogombé et le président Ali Bongo Ondimba, pour leur assistance multiforme dans la matérialisation à Lambaréné de ce colloque. Il a en particulier remercié les conférenciers venus d’autres horizons, apporter une autre vision, une autre perspective de Schweitzer ; mais une perspective qui doit être dynamique, puisque le travail sur le ‘’Grand Docteur’’ doit continuer, souhaitant que ce cordon d’amis de Schweitzer qui vent d’être mis en place puisse se solidifier encore davantage. En outre, M. Obame a annoncé la création, au niveau de la Fondation Albert Schweitzer, de projets fédérateurs, dont un jardin botanique des plantes médicinales afin de disposer de deux médecines parallèles au sein de l’Hôpital Albert Schweitzer, notamment la médecine moderne et celle dite traditionnelle. Aussi, a-t-il lancé un appel pressant pour que se constituent des partenariats susceptibles de pérenniser ce projet, qui rime par ailleurs avec l’existence d’un centre de recherches.
De son coté, le directeur de cabinet de la présidente du Sénat, David Ikoghou Mensah, après le rituel des remerciements aux personnalités ci-dessus énoncées au nom de Mme Rogombé, notamment les conférenciers du FLSH qui, selon lui, ont apporté la preuve que le Gabon est une terre du savoir, et qu’il dispose d’une université digne de respect, a indiqué que Schweizer a su jouer sa partition dans le regroupement des peuples alors épars du Gabon en ce début du 20è siècle, lorsqu’il a foulé le sol national. ‘’Que dire qui n’ait déjà été aujourd’hui encore redit, qui n’ait déjà été écrit ?’’, s’est-il interrogé, promettant de rendre fidèlement compte à celle qu’elle représente pour la circonstance, de la teneur des recommandations du colloque. Lequel invite davantage à s’approprier l’œuvre immense de ce Grand Homme. ‘’Il nous revient aujourd’hui pour nous-mêmes et pour les générations à venir, de prolonger l’aventure schweitzerienne en l’arrimant aux exigences du développement de notre pays’’, a-t-il lancé.
Plus d’une vingtaine de personnalités du monde de la science et de la médecine, des universitaires et des humanitaires, tant gabonais qu’étrangères, ont participé à ce colloque international, boucle des manifestations entrant dans le cadre de la célébration du centenaire de l’arrivée au Gabon du Dr Albert Schweitzer.
