La direction générale du ministère de la Culture a lancé, mardi à Libreville, les activités de la 2ème édition du Symposium international de sculpture sur bois, qui a rassemblé 12 artistes-sculpteurs cette année alors qu’ils étaient 15 l’année précédente.
Le Directeur général de la Culture, Thierry Nzamba Nzamba a indiqué, lors de la cérémonie de lancement, que ‘’l’œuvre des artistes-sculpteurs consistent à concevoir, à partir d’un pieux de bois, une œuvre artistique finie. Des pièces qui sont prévues pour rentrer dans le fonds d’art contemporain du Gabon, sur la base d’un numéro d’identification attribué. Pour cette édition, le thème retenu est le partage.
Les œuvres d’art, de la première édition actuellement exposées au Musée national, seront affectées vers des édifices publics. Ainsi, les nouvelles pièces réalisées au cours de ce 2ème symposium prendront place au Musée national, avant d’être transférées, à leur tour, vers des édifices publics.
Destinés à l’embellissement des édifices publics, les organisateurs ont sélectionné des essences favorables à la décoration intérieure. Tous les aspects de la conservation seront pris en compte pour lutter contre les attaques parasitaires, de sorte qu’elles durent sur plusieurs dizaines d’années.
Les œuvres sculptés, étant la propriété morale des sculpteurs à condition qu’elles soient uniques, seront rachetées par l’Etat pour qu’il les intègre dans le fonds d’art contemporain. ‘’L’œuvre artistique doit être unique. Si vous la répétez plusieurs fois, elle devient artisanale. C’est ça la différence’’, a relevé Edgard Bizimana, sculpteur du Rwanda.
Il est à noter que la sélection des sculpteurs de cette seconde édition s’est faite par un jury local qui a siégé les 21 et 22 juin dernier. La sélection des candidats a eu lieu à la suite d’un appel à participation posté par internet, en début d’année. Sur un quota établi à 10 internationaux et 5 locaux, ce sont 9 sculpteurs, pour le premier cas, qui se sont distingués et 3 du Gabon qui ont convaincus le jury.
On retiendra, à cet effet, que ce sont des sculpteurs du Cameroun, avec François Edou Bikoa, de la Centrafrique, avec Joël Nambozouina, Cote d’Ivoire, avec Coulibaly Adama, de la France, avec Michel Aksent, du Gabon, avec Angelo Waye Marane, Landry Moubele Bingoulou et Simone Ibinga, du Rwanda, avec Edgard Bizimana, de la Russie, de la Tanzanie, avec Mwadale Mwanyekwa, du Togo, avec Jean Frédéric Batassé, de la Turquie, avec Tomak Ayhan, qui ont été retenus.
