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Gabriel Eyéghé Ekomie à l’hôpital

prison3Le feuilleton «Crimes rituels – Gabriel Eyéghé Ekomie», a décidément divers rebondissements. Dans un nouvel épisode, le sénateur écroué à la prison centrale depuis le 7 juin 2013, a été transporté d’urgence le jeudi 26 juillet 2013 dans une structure hospitalière de Libreville pour insuffisance respiratoire.

Sénateur du Komo Kango, Eyéghé Ekomié avait été mis en cause dans une histoire de meurtre avec prélèvement d’organes par Aristide Pambou Moussounda, condamné à perpétuité. Pour n’avoir pas répondu aux convocations du juge d’instruction, il a été incarcéré le 7 juin 2013. Dans ces lieux, contre toute attente, on a appris qu’il s’est fait escroquer une somme de 2,5 millions de francs CFA, acompte sur 5 millions, par de faux marabouts nigérians lui ayant promis de le sortir de cette prison avant son jugement. C’est dire qu’il nourrissait de grands espoirs d’en sortir avant l’heure. Ce n’était qu’un épisode.

Dans le dernier épisode en date, l’avocat du présumé «criminel rituel», Me Gisèle Eyue Békalé a indiqué que son «client a fait un malaise», rapporte Gabonactu, «Il a été hospitalisé d’urgence pour insuffisance respiratoire», a-t-elle précisé. Selon l’avocat qui continue de clamer l’innocence de son client, le sénateur accusé pour le meurtre d’une jeune fille de 12 ans, souffre des problèmes cardiaques et son état est assez préoccupant. Toute chose qui la pousse à demander sa mise en liberté.

Les observateurs de l’affaire Eyéghé Ekomie estiment que la «justice doit faire attention à ce genre de malade». Ils rappellent, comme par méfiance, son commerce avec des escrocs, prisonnier comme lui, en vue de quitter, à tout prix, la prison de «Sans famille». D’autres relèvent de leur côté qu’il aurait été idoine de faire venir des médecins en prison pour une prise en charge du malade. Les commentaires sont allés jusqu’à l’évocation du cas de l’ancien président égyptien, Hosni Moubarak, qui s’était rendu au tribunal dans une ambulance.

Toutes ces suggestions et extrapolations, par les populations qui suivent particulièrement l’évolution des dossiers consacrés aux crimes rituels, indiquent surtout une suspicion : que cette maladie ne soit qu’une simulation de l’intéressé pour se soustraire des griffes de la justice. «S’il n’est pour rien dans cette histoire, pourquoi cherche-t-il par tous les moyens, jusqu’à payer les marabouts, à quitter la prison sans être jugé ?», interroge un étudiant de l’université Omar-Bongo.

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