spot_imgspot_img

Appel du Dr. Daniel Mengara: Les Gabonais doivent s’abstenir de voter

Dr. Daniel Mengara, Président de « Bongo Doit Partir – Modwoam »
Dr. Daniel Mengara, Président de « Bongo Doit Partir – Modwoam »

Chers compatriotes :

La leçon des 46 dernières années de bongoïsme au Gabon est claire: Notre pays ne changera jamais par les urnes. Jamais. Les Gabonais doivent désormais s’accommoder de cette réalité. Et si le flop mégalomaniaque que constitue la fameuse « Emergence » mort-née d’Ali Bongo avait encore laissé quelque doute que ce soit dans l’esprit de quelques naïfs, force est de constater aujourd’hui que la maxime « Bongo Doit Partir » reste d’actualité : Rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu’un Bongo Ondimba sera au pouvoir. Ali Bongo, comme son père, est incompétent et incapable. Les Bongo doivent, par conséquent, partir. Par tous les moyens. Un point, un trait.

Des élections locales comme il se prépare actuellement au Gabon dans la cacophonie et la confusion les plus totales ne peuvent donc que vouloir dire une chose : on offre au Peuple une énième illusion de compétition électorale non pas pour asseoir la démocratie, mais plutôt en vue de la consolidation, puis de la continuité pure et simple du règne absolutiste de la plus que jamais république banano-dynastique des Bongo Ondimba, et ce avec la complicité d’une opposition éperdue, désemparée et désormais acculée à la piteuse attente des miettes de pouvoir que le clan des Bongo veut bien de temps en temps lui laisser, comme des os jetés à des chiens affamés. Nous avons là, hélas, le très évident aboutissement du processus de pacification de l’opposition gabonaise entamé il y a 23 ans par Omar Bongo au moment même où se tenait la Conférence Nationale avortée de 1990.

Aujourd’hui, l’opposition gabonaise est à l’agonie : battue, perdue, confuse, apeurée, hésitante, désarticulée, elle ne se pose plus ni en opposition de prise de pouvoir ni en opposition d’alternance. Elle ne s’en donne même plus l’illusion. Ayant désormais reconnu l’autorité de l’Ali Bongo dont elle contestait encore la légitimité il y a à peine quelques mois, elle en fait désormais le maître et l’arbitre de tous les arbitraires. Notre opposition se recroqueville désormais dans une position de quémandeuse (de miettes) de pouvoir ; une situation de mendicité qui la confirme comme l’opposition parasitaire, donc bongoïste, qu’elle a toujours été. Car quand une opposition supposée incarner l’alternance et, donc, imposer la légalité républicaine par tous les moyens se met, paradoxalement, à cautionner les processus qui consolident la dictature et les arbitraires du régime qu’elle dit vouloir évincer, c’est qu’elle ne croit plus elle-même en la possibilité d’une alternance politique au Gabon. Et quand elle accepte, sans conditions, de participer à une énième élection perdue d’avance, élection dont le processus cacophonique est, en sus, entièrement et unilatéralement contrôlé et décidé par un Ministère de l’Intérieur et une Cour constitutionnelle à la solde des Bongo, cela ne peut vouloir dire qu’une chose : notre opposition a perdu l’envie de se battre. Elle préfère désormais se cacher derrière de faux-semblants politiques qui dissimulent très mal une simple réalité : les leaders de cette opposition fatiguée reconnaissent désormais la légalité et la légitimité d’un Ali Bongo qu’ils déclaraient encore imposteur il y a à peine quelques mois, un Ali Bongo à qui ils donnent pourtant désormais le titre de « président de la République » dans leurs déclarations. Effarant quand on sait que ce sont les mêmes qui avaient essayé des gouvernements parallèles improvisés en 2010, décrété le boycott improvisé des législatives en 2011 et tenté une Conférence Nationale Souveraine mort-née en 2012. Qu’est-ce qui a changé dans le système politique gabonais qui aurait justifié le boycott des législatives en 2011 et, curieusement, la participation contradictoire aux locales en 2013 ? Les Gabonais ne peuvent plus se permettre d’être dupes.

Soyons clairs : une opposition telle qu’elle peut se concevoir dans un pays sous dictature comme le Gabon n’a que deux démarches politiques possibles, pas trois ni quatre, deux seulement. Ces deux démarches, l’une convivialo-participative, l’autre révolutionnaire, s’articulent comme suit :

1. L’opposition peut se muer en une opposition participative et électoraliste, donc obligatoirement convivialiste : une telle opposition, le genre qui existe au Gabon depuis 1990, voit le Gabon non pas comme un pays démocratique dans lequel, à défaut de prendre le pouvoir, elle peut faire avancer le débat démocratique, mais plutôt comme le pays du « on va encore faire comment ? » qui confine la nation à l’idéologie de la corruption politique, et donc, de la résignation. Le Gabon politique devient alors comme un restaurant sélect, une grosse mangeoire dans laquelle chaque petit parvenu politique espère aller un jour s’asseoir à la table des convives après un bref passage tonitruant dans l’opposition, le temps de se faire un petit nom. Dès lors, même quand elle sait une élection perdue d’avance, notre opposition participe quand-même parce qu’elle vise, non pas le changement ou l’alternance, mais le partage du gâteau. C’est d’ailleurs ce partage ou absence de partage, qui, depuis 1990, a déterminé, puis conditionné, les oppositions ou ralliements bizarres que l’on a constatés au Gabon, pays où les ministres sortants ou les opposants entrants ne se sont jamais opposés par conviction patriotique. Quand on est dehors, on devient opposant pour mieux rentrer, et quand on est dedans, on devient opposant sur base de querelles mesquines parce que personnelles et vengeresses : c’est souvent des histoires de fesses, des querelles d’argent mal partagé, des jalousies et autres tares diverses qui opposent entre eux les bongoïstes et non le besoin de donner de la dignité aux Gabonais. Ce n’est jamais vraiment la libération du Gabon que ces danseurs de bamboula politique recherchent, mais l’occasion de mieux manger, de mieux partager, de mieux perdurer. C’est ainsi qu’en 2009, des dizaines de transfuges poids-lourds sont sortis du PDG, non pas par conviction pour un combat politique libérateur, mais plutôt parce que Omar Bongo leur parrain, protecteur et créateur étant mort, ils craignaient de se retrouver orphelins dans le régime biafrisé que leur préparait Ali Bongo. Leurs départs n’ont ainsi jamais été que des départs de circonstances découlant elles-mêmes de querelles de partage. Mais au fond, ils sont presque tous restés bongoïstes puisqu’aucun n’a renié l’héritage politique de Bongo le père, à qui ils reconnaissent tous tout devoir. Comment peut-on, dans ce cas, combattre avec sincérité un régime dont on ne rejette pas l’héritage ?

A ce titre, il suffit pour les Gabonais de se poser la question test suivante: si Omar Bongo n’était pas mort, ces gens qui se disent maintenant opposants seraient-ils vraiment sortis du régime Bongo en 2009 ? Vraiment ? Si la réponse est « non » comme je le présume, alors comprenez que les oppositions de circonstances n’ont rien à voir avec les oppositions de conviction et que, justement parce que ces oppositions improvisées ne sont pas des oppositions de patriotes, tous les néo-opposants de 2009 seraient encore dans le régime à tuer allègrement le Gabon en compagnie de « Papa Bongo » si le bon Dieu, dans son insondable miséricorde, n’avait décidé de débarrasser le pays de ce mécréant. Les questions de moralité sont importantes pour la vie publique d’une nation. Elles font la différence entre un Etat de droit qui fonctionne pour le plus grand bien du Peuple et une république bananière qui fonctionne pour le plus grand bien d’un clan ou d’une famille. Pour commencer, un opposant de conviction, par simple question de principe et de moralité, ne rentrerait jamais dans un régime comme celui des Bongo car il comprend qu’une fois dedans, il devient automatiquement complice de la mécréance. C’est ce qui explique pourquoi quelqu’un comme moi, Daniel Mengara, a refusé de rencontrer Omar Bongo par six fois entre 1998 et 2009 et Ali Bongo par deux fois en 2009, simplement parce que ma moralité m’a toujours interdit de m’associer de près ou de loin à cette mafia qui tuait le Gabon. Même l’idée me voir en photo serrant la main de tels animaux était de nature à me donner la nausée, voire la crise cardiaque. Imaginez alors Daniel Mengara assis en Conseil des ministres en compagnie de ministres légumes et sous les ordres d’un imposteur comateux que je sais n’est au pouvoir que parce qu’il a fraudé: je ne ferais même pas une semaine dans un tel gouvernement tellement j’aurais envie de donner des baffes à la tête de tous ces ministres manioc, à commencer par le Bongo lui-même. Quand on entre dans ce type de régime, quelle qu’en soit la raison, c’est qu’on a soi-même, au départ, un esprit criminel, une âme noire, une âme de voyou. Aucune rédemption ne peut alors vous enlever la marque du diable. On peut, certes, sortir du régime Bongo, mais on ne peut pas, hélas, chasser par la suite le bongoïsme d’une âme irrémédiablement souillée et noircie par sa participation volontaire au génocide mental et physique du Peuple gabonais. C’est ce qu’on appelle la complicité. Et de fausses théories comme celles avancées par Paul Mba Abessole à l’époque, arguant qu’il fallait entrer dans le système pour le ronger de l’intérieur ou pour se faire de l’argent en vue de la conquête du pouvoir, n’y suffisent plus. C’est le système qu’ils croyaient ronger qui, au final, les a broyés, puis animalisés. Ils sont tous aujourd’hui de vraies coquilles évidées de leurs substances, s’ils en eurent jamais.

Il faut donc aujourd’hui reconnaître une seule réalité : Si Omar Bongo rata jadis le projet de « Rassemblement Social-Démocrate du Gabon » (RSDG) qu’il avait voulu faire avaler aux Gabonais avec la complicité du très populiste Paul Mba Abessole, on peut dire désormais que Ali Bongo a finalement parachevé ce projet cher à son père. Le Gabon est désormais une grande maison politique à l’intérieur de laquelle des oppositions à la solde du régime se créent et se consolident, non pas pour des fins d’alternance ou de prise de pouvoir, mais pour des fins de partage de pouvoir et, donc, de gâteau. Le RSDG façon Ali Bongo, c’est donc, désormais, d’une part, le PDG, toujours égal à lui-même dans l’affirmation de ses dictats et arbitraires, et en face, le bloc hirsute et complice composé de l’UFA, l’UFC, l’ACR et autres, avec en rescousse de multiples factions de la société civile, qui font désormais semblant de s’opposer, mais sous le contrôle et la supervision effective de la bannière bongoïste qui leur garantit soit le franc électoral, soit la valise noire qui circule la nuit, ou alors les nominations politiques comme ministre, député ou Maire. Ceci est d’autant plus désolant qu’un des partis potentiellement majeurs de l’opposition, l’Union Nationale, reste toujours banni alors même que, constitutionnellement, rien ne justifie un tel bannissement. Son rétablissement aurait dû être le point de départ de toute démarche démocratisatrice, donc insurrectionnelle, au Gabon. Il n’en fut rien. A la place, on a vendu aux Gabonais de faux-semblants.

S’il y avait encore une illusion d’opposition au Gabon, cette illusion vient certainement de s’évaporer avec cette nouvelle abdication sans conditions de notre opposition : comme d’habitude, notre opposition dite « de terrain » participera et, comme d’habitude, elle se répandra en les mêmes vieilles sempiternelles jérémiades sur la fraude électorale pourtant mille fois avérée des Bongo et affiliés. Quand, pendant 23 ans, on répète les mêmes démarches, puis les mêmes complaintes tout en espérant bizarrement un résultat différent, chez les psychiatres, on appelle cela de la folie. Au Gabon, ce n’est même plus une simple folie, c’est devenu une véritable névrose, névrose qui se double par la suite de mythomanie subliminale quand ces mêmes gens, désormais en pleine pré-campagne, se permettent de dire au peuple que, cette fois, l’opposition va gagner. Gagner quoi ? Dans quel Gabon ?! Anwa ! 

2. L’opposition peut aussi, par contre, se muer en une opposition tout simplement révolutionnaire : une opposition dite révolutionnaire comprend que le changement ne viendra au Gabon ni par les urnes, ni par le miracle d’une vierge Marie qui viendrait demander nuitamment à un Ali Bongo plus que jamais bia-frisé de quitter volontairement le pouvoir. C’est aussi une opposition qui comprend que la seule chose qui amènera le changement et la rupture au Gabon est une insurrection du peuple en bonne et due forme, et non une attitude petit-nègre qui attendrait que ce soient les Français, les Américains ou les Martiens qui viennent libérer le Gabon à la place des Gabonais. Une opposition révolutionnaire sait que c’est dans la rue que le changement s’obtiendra au Gabon et pas ailleurs.

Face à cette réalité, comment s’organise, alors, une opposition révolutionnaire ? Simple :

– Elle évite toute attitude participative : Participer et dialoguer, sans espoir de jamais se faire entendre, avec un régime incapable de patriotisme et d’amour pour le Gabon, c’est aider le régime que l’on dit combattre à non seulement consolider son pouvoir, mais aussi à renforcer une image donnant l’illusion de démocratie au Gabon. Hors du pays, Ali Bongo pourrait utiliser les images de ces débats participatifs comme des preuves de démocratie au Gabon, alors même qu’il n’en est rien puisque cette opposition de débats est, elle-même, façonnée à l’image du bongoïsme. Si on ne pousse pas Ali Bongo à affirmer un peu plus visiblement sa dictature, comment prouver au monde qu’il est dictateur ?

– Elle évite de tourner en rond: Une opposition « de terrain » et se voulant révolutionnaire dit simplement « Bongo doit partir, par tous les moyens » et basta ! Elle ne passe pas 23 ans à se plaindre vainement des mêmes vieux arbitraires des Bongo par communiqués de presse interposés et répétitifs; elle évite d’organiser des marches de protestation sans visée révolutionnaire ; elle évite de faire des tournées nationales ou d’organiser des caravanes de l’opposition qui n’aient pour but immédiat d’engager le peuple sur la voie de l’insurrection ; elle évite de parler de crise politique au Gabon si cette crise n’est nulle part visible dans les rues ; plutôt que de parler de crise dans le vide, elle organise, fomente la crise en question et la rend visible au point de l’ingouvernabilité. Elle évite tout cela parce qu’elle sait qu’une opposition se contenant de faire semblant ne peut que contribuer à donner, à l’extérieur, une fausse image de démocratie au Gabon. Tout ce qu’Ali Bongo a alors besoin de faire c’est dire au monde que le Gabon est un pays libre puisque l’opposition critique librement son régime, fait librement des tournées-caravanes dans le pays et a même la possibilité d’aller librement jouer les opposants petit-nègres quémandant le pouvoir dans les couloirs de l’Elysée à Paris. Une telle opposition, consciemment ou inconsciemment, donne bonne image à Ali Bongo hors du Gabon et à chaque fois qu’elle réunit 3000 personne sans appeler à la révolte immédiate, elle donne l’image d’un Gabon démocratique et apaisé. Il faut donc au Gabon une opposition qui refusât de participer, qui refusât de dialoguer, qui refusât de composer et, donc, qui transférât vigoureusement la crise politique des bureaux de velours où elle se fomente à la rue où elle s’affirme. Une crise politique que l’on ne voit pas dans les rues n’est pas une crise politique et aller pleurnicher comme des enfants devant François Hollande, Barack Obama ou Belzébuth sur une supposée crise au Gabon que personne ne voit est un exercice en pure futilité, un acte hautement petit-nègre. C’est dans les rues du Gabon que les Gabonais se libèreront.

– Elle évite de participer aux élections avec une attitude électoraliste : il y a une grosse différence entre participer à des d’élections où un  seul camp, le camp au pouvoir, dicte la loi et tripatouille tout, confinant l’opposition à un rôle de béni-oui-oui dont la voix compte moins que le bruit d’un pet de canard, et participer aux élections avec une attitude révolutionnaire. Une opposition révolutionnaire, quand elle décide de participer, prend part aux élections avec une attitude insurrectionnelle. La participation révolutionnaire se construit, simplement, autour d’une équation basique et incontournable qui se présente comme suit : Tout le monde au Gabon sait qu’il n’y a aucun moyen ni arithmétique ni sociologique ni politique, et encore moins mystique par lequel un Bongo Ondimba, quel qu’il soit, pourrait gagner une élection entièrement transparente au Gabon. Les Bongo Ondimba sont une racaille qui fuit la transparence comme la peste car ils se savent automatiquement perdants dans les cas où le vote des Gabonais serait vraiment libre. La seule manière pour les Bongo-PDG de « gagner » consiste à simplement passer par la fraude, donc le vol pur et simple du vote du Peuple. Il s’ensuit donc automatiquement que toute déclaration de victoire des Bongo-PDG est forcément une imposture, donc une flagrante et impardonnable atteinte à la souveraine du Peuple.  Dès lors, et sachant d’avance cette réalité, il devient du devoir d’une opposition révolutionnaire organisée révolutionnairement de simplement se préparer à défendre le vote souverain du Peuple, par tous les moyens.

Quand, donc, une telle opposition se prépare à participer aux élections comme nous le ferons avec la candidature projetée du Dr. Daniel Mengara que je suis (https://www.mengara.com) à l’élection présidentielle de 2016, elle ne le fait pas pour aller encore pleurnicher, mais plutôt pour livrer la bataille de la libération nationale du Gabon, une bataille qui reconnaît que ce n’est pas par les urnes que le Peuple gagnera, mais dans la rue.

J’ai déjà dit par ailleurs que nous ne devons plus reprocher à nos aînés de l’opposition actuelle leurs échecs. Pour la génération qu’ils représentent, ils ont fait ce qu’ils ont pu et la plupart sont arrivés au bout de leur rouleau. Leur échec vient du fait qu’ils ont naïvement confondu combat contre une dictature dans un contexte de dictature et combat démocratique dans un contexte de démocratie. Ils se sont trompés de combat en affrontant les Bongo avec des armes démocratiques alors même que ce combat demandait des armes et stratégies révolutionnaires. Pour la nouvelle génération qui s’éveille désormais aux idéaux révolutionnaires longtemps défendus par le mouvement « Bongo Doit Partir » que je dirige, il s’agit de comprendre aujourd’hui que le Gabon n’a pas besoin, pour ce combat-là, d’un chef politique ; il a besoin d’un chef de guerre ; il n’a pas besoin non plus de simples militants, il a besoin de citoyens guerriers prêts à tout pour s’associer à un chef capable et préparé à défendre leur vote par tous les moyens, même quand il décide de prendre part à une élection supposée perdue d’avance. Un chef de guerre récupère par la rue ce qu’on a volé au Peuple par les urnes.

Voilà pourquoi, depuis les Etats-Unis en 1998, et sans jamais me laisser corrompre ou céder à l’appât des mangeoires bongoïstes, j’ai mis en place les bases du mouvement « Bongo Doit Partir – Modwoam », un mouvement dont la seule raison d’être a consisté à éduquer, puis préparer les Gabonais à la lutte de la « troisième voie », une troisième voie qui, d’une part, rejette sans ambages Ali Bongo et l’Etat PDG et, d’autre part, refuse les démarches convivialistes qui cautionnent l’idéologie de la « mangerie ». C’est une troisième voie qui, en dernier recours, sait que le Gabon ne changera que par une insurrection du Peuple en bonne et due forme. Il n’y a pas d’autres moyens. Il faut donc y préparer le Peuple.

Voilà Pourquoi je demande instamment au Peuple gabonais de s’abstenir de voter dans le cadre des élections « mangeoires » que le régime PDG et l’opposition électoraliste gabonaise leur vendent actuellement. Le mouvement « Bongo Doit Partir », par contre, demande aux Gabonais de se joindre à la seule démarche qui assurera que l’on ne puisse plus dire en 2016 qu’il y a encore, au Gabon, et là, je pèse mes mots, un malade mental nommé Bongo Ondimba à la tête de notre si digne pays. La maladie mentale c’est quand un homme, une famille, un clan se met à croire que le Gabon appartient aux Bongo et que seul un Bongo Ondimba peut diriger le Gabon. Pour cette famille frappée d’animalité, les 42 ans de bongoïsme de papa Bongo n’ont pas suffi, il faut maintenant y ajouter les 30 ans d’Ali Bongo, et donc instaurer au Gabon une dynastie dirigée 70 ans durant par le même clan. Cela m’est tout simplement insupportable.

Les Gabonais doivent rester à la maison lors des élections locales. Y participer, c’est cautionner la mainmise despotique des Bongo sur le Gabon, avec la complicité des opposants électoralistes. Il faut simplement désormais s’abstenir, pas dans la passivité, mais dans le simple refus de cautionner, et ensuite se préparer, avec tous les patriotes qui, au sein du mouvement « Bongo Doit Partir » ou ailleurs, s’organisent désormais pour la chute pure et simple du régime des Bongo Ondimba.

En 2016, les Gabonais n’auront plus d’excuses. Préparons notre pays à la rupture totale. Maintenant.

Pour que vive le Gabon.

Dr. Daniel Mengara
Président, « Bongo Doit Partir – Modwoam »
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, NJ 07052, USA
Tél. : (+1) 973-447-9763
Fax : (+) 973- 339-9390
https://www.bongodoitpartir.com

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES