Le ministre de l’éducation nationale n’a pas caché sa colère lors de ses visites dans les chantiers de son département à la veille de la rentrée des classes prévue pour le lundi 23 septembre, les délais de livraison des travaux engagés étant bien loin d’être respectés.
Sur les différents sites visités en compagnie de sa forte délégation, le ministre a eu beaucoup de mal à trouver de quoi se réjouir tant les entreprises adjudicataires choisies par l’Agence Nationale des Grands Travaux ont été incapables d’exécuter les travaux selon les délais établis.
C’est en tout cas cuit pour les chantiers des lycées publics de Bikélé et d’Oloumi, pour les collèges secondaires d’Alénakiri et d’Awoungou et du complexe scolaire d’Owendo qui ont été visités jeudi dernier. Et cette situation a eu le mérite de faire tonner Séraphin Moundounga qui a rappelé à l’ordre les chefs d’entreprises.
Ce n’est pas forcement mieux pour les chantiers visités un jour avant, le mercredi. Certes le lycée Diba-Diba est presque prêt, avec les trois bâtiments à trois niveaux qui sont déjà livrés, certes également le CES Mikolongo a vu sortir de terre un bâtiment de 17 salles de classes qui est presque achevé, mais pour le reste, c’est un peu la désolation. Aux CES Montalier et Léon Mba tout comme au lycée de Sibang, certains élèves devraient attendre encore un ou deux mois avant de prendre place dans leurs nouvelles salles.
Il faut surtout croire que l’ANGT a sa part de responsabilité dans cet « échec » car c’est bien elle la gendarme puisque c’est elle qui a attribué les marchés et qui doit faire exécuter les travaux selon les délais définis dans les contrats. Mais l’ANGT semble prendre de son temps, trouvant peu urgent de livrer dans les délais des salles de classes qui doivent pourtant servir à partir de lundi.
