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Le Gabon plombe Rougier

Rougier-gabonLes mauvais résultats s’accumulent pour Rougier, qui a réalisé au premier semestre une perte nette part du groupe de 6,6 millions d’euros. Une contre-performance consécutive, en grande partie, aux dépréciations d’actifs au Gabon.

Selon les résultats financiers publiés en fin de semaine dernière, le groupe français Rougier qui avait enregistré une perte de 3,5 millions d’euros sur l’exercice 2012, a fait état d’un déficit net part du groupe de 6,6 millions d’euros au premier semestre 2013. Le résultat opérationnel est largement déficitaire : – 8,1 millions d’euros. La cause : une dépréciation d’actifs exceptionnelle de 3,6 millions d’euros liée aux activités au Gabon.

«Les nécessaires changements dans l’organisation des activités et l’adaptation au nouveau modèle économique ont conduit à enregistrer des pertes importantes», explique le spécialiste des bois tropicaux dans un communiqué. Le groupe français est également confronté à des problèmes administratifs et logistiques au Cameroun et au Congo, qui ont amputé «temporairement et de façon limitée» les performances des filiales. Enfin, en France, c’est la morosité du secteur du bâtiment qui a affecté les résultats.

A fin juin, le résultat opérationnel courant, juste sous le niveau d’équilibre à fin juin 2012, bascule et s’enfonce dans le rouge : – 4,4 millions d’euros ; tandis que chiffre d’affaires baisse de 11,4 %, à 65,3 millions d’euros, contre 73,7 millions un an plus tôt. Seul élément positif, le recul de l’activité a été moins fort au deuxième trimestre (- 5,2 %) qu’au premier (- 17,5 %). Conséquence logique de ces lourdes pertes, les capitaux propres totaux s’amenuisent : 59,8 millions d’euros au 30 juin, 69,5 millions à la fin de l’année 2012.

Pour la seconde partie de l’exercice, il ne faut pas s’attendre à une amélioration de la conjoncture, déplore Rougier, même si le point bas a été atteint au premier semestre. A court terme, la société privilégie le recentrage de ses activités au Gabon (arbitrage d’actifs, développement du chiffre d’affaires local et maîtrise de l’exécution). «Ce plan de redressement s’accompagne de mesures d’économie amplifiées engagées au deuxième trimestre de l’année 2013 : ajustement des effectifs au Gabon, optimisation de la logistique, baisse des coûts de structure et limitation des investissements», a conclu Rougier.

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