Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba dans son discours à la tribune de la 36ème assemblée générale des Nations unies mardi à New York (USA) a annoncé la création du Fonds « Train My Generation » pour la formation et l’emploi des jeunes doté de 200 millions de dollars et demandé l’implication des Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) dans la lutte contre le commerce illégal des espèces protégées et la piraterie dans le golf de Guinée.

Le chef de l’Etat gabonais a réitéré cette volonté initié par lui lors du 2ème New York forum africa (NYFA) que le gabonais a abrité en juin dernier.

Ce fonds (Train My Generation) destiné à la formation des jeunes de l’espace CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale et Tchad) et estimé à 200 millions de dollars, sera financé à hauteur de 10 millions de dollar par chaque Etat membre de la communauté.

A terme le fond devra atteindre les 200 millions de dollars américains avec le soutien du secteur privé et des institutions financières internationale. Le fonds se conformera aux standards requis en la matière.

Selon le président Ali Bongo Ondimba, ce fonds permettra la création de plusieurs centres d’apprentissage, pour 100.000 jeunes candidats à l’insertion professionnelle dans des secteurs porteurs notamment le tourisme, l’agriculture et les services.

Un front mondial contre les braconniers D’autre part, le président gabonais a réitéré son engagement à lutter contre le braconnage, ce « crime transnational » devenu « une menace à la sécurité des Etats ».

La lutte contre le commerce illicite des espèces telles que les éléphants et les rhinocéros constitue un défi écologique et économique qui nécessite l’implication de tous les Etats pour trouver les réponses appropriées.

Il a réitéré la proposition faite à Marrakech de créer au sein de la Banque africaine de développement un fonds spécial qui aiderait au renforcement des capacités africaines. Jeudi, le Gabon et l’Allemagne tiendront aux Nations Unies un événement parallèle afin de mobiliser la communauté internationale sur cette question.

En fin, Ali Bongo Ondimba a invité toutes les parties dans la crise en Syrie à coopérer pleinement dans l’enquête que mènent les inspecteurs onusiens. Evoquant une utilisation « inacceptable » d’armes chimiques, il appelle à la « destruction de tous les arsenaux chimiques dans le monde ». A ses yeux, la priorité doit être donnée à la diplomatie « en faveur d’un processus politique ». Mais il prévient : le Conseil de sécurité devra prendre des mesures si les efforts de sortie de crise sont entravés.