Ruguen Hugo Miyenikoué, ancien champion d’Afrique de boxe, incarcéré à la Direction générale des recherches (DGR) depuis une semaine, a finalement recouvré sa liberté, le lundi 23 septembre 2013.

Incarcéré à la suite d’une altercation verbale avec Alain Nziengui Iwangou, 3e vice-président de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe), Hugo Ruguen Mayk Miyenikoué, ancien champion d’Afrique centrale et du continent, a été libéré le 23 septembre.

Une libération consécutive au retrait de la plainte du 3e vice-président de la Fegaboxe, Alain Nziengui Iwangou, avec qui le boxeur avait eu un différend. À la faveur d’un point presse qu’il a animé le lundi 23 septembre à Libreville, le plaignant, au demeurant arbitre international et membre du Comité exécutif de la Fegaboxe, a expliqué : «mon intention n’était pas de nuire à la vie de mon petit frère qui s’est mal comporté contre ma personne en me manquant de respect. J’ai seulement voulu lui montrer que je n’avais pas apprécié ses agissements».

Le boxeur, quant à lui n’a pas voulu se prêter aux questions des médias préférant s’en remettre au bureau fédéral. À ce qui semble et selon une source de la Fegaboxe digne de foi, la commission de discipline est à pied d’œuvre pour infliger une sanction au 3e vice-président pour son acte qui, selon la même source, a sali le noble art gabonais.

En tout cas, le vice-président incriminé dit ne pas être concerné par les propos du secrétaire général de la Fegaboxe, Achille Nziengui, qui avait évoqué, lors d’un échange avec la presse, le vendredi 20 septembre, les sanctions éventuelles contre Alain Nziengui Iwangou qui aurait usé, selon des sources concordantes, de sa position d’agent de forces de sécurité pour en découdre avec son pugiliste.