spot_imgspot_img

Affaire « pack Biostol » : Les éclairages

Biostol-1Les responsables du laboratoire ADPRAME du Cameroun et représentants du ministère de la santé de ce pays de l’Afrique Centrale, étaient récemment face à la presse pour lever le voile sur l’affaire liée à la présumée dangerosité du médicament dénommé «pack Biostol », un produit pharmaceutique à base de plantes naturelles améliorés qui a défrayé, il y a quelques mois la chronique dans la capitale gabonaise.

Tout est parti de la suspension de commercialisation et de consommation de ce produit au mois de Janvier 2013 au Cameroun, pays de fabrication dudit produit. A l’origine de cette mesure, selon les explications données lors de la conférence de presse par les représentants du Laboratoire, le non respect de la démarche en la matière. En d’autres termes, ce produit n’avait pas encore subit des tests de Laboratoire, alors qu’il était déjà visible et vendu dans les officines pharmaceutiques.

Peu après, cette nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre au Gabon, scandalisant de nombreuses populations et les autorités sanitaires du pays, lesquelles avaient d’ailleurs été taxées de vouloir délibérément empoisonner la population, ce malgré l’autorisation de mise sur le marché gabonais, dûment signé le 30 novembre 2012, par Sophie Bipolo, distributrice agréée.

Derrière cette campagne de dénigrement ; un concurrent du laboratoire ADPRAME, un ressortissant camerounais, responsable de l’ONG Action For Africa, qui a saisi cette occasion pour faire douter de la fiabilité de ce produit et partant de ses fabricants.

Toute chose qui a amené le fabricant à lever l’équivoque sur la présumée dangerosité du produit « pack Biostol ».

« Je tiens à rassurer que les informations distillées dans les journaux il y a quelques mois sont purement et simplement fausses. Le produit pack Biostol n’est pas du tout dangereux. C’est un produit à base de plantes naturelles améliorés et non chimique et par conséquent il n’a pas d’effets secondaires détectés à ce jour », a déclaré Eli Mathurin Moumeni, représentant du Laboratoire ADPRAME.

Pour ce dernier, la démarche actuelle vise donc à rassurer à la fois, les populations gabonaises ainsi que les autorités sanitaires et les deux chambres du parlement du Gabon sur la fiabilité de ce médicament.

Le président du Senat, Rose Francine Rogombé, s’était prononcé dernièrement sur cette affaire lors de son discours à l’occasion de la rentrée parlementaire, promettant de prendre des mesures répressives à cet effet. Elle avait demandé au ministre gabonais de la santé de veiller scrupuleusement sur l’origine et les normes de fabrication des produits pharmaceutiques qui entrent dans le territoire national.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES