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Un week-end pour le meilleur d’Akendengué

akendengueMaître de la guitare qu’il manie avec dextérité et enchantement depuis une quarantaine d’années, Pierre-Claver Akendengué, le poète chanteur, ou inversement, envoute les mélomanes à chacune de ses sorties d’albums. Ce week-end, l’artiste se propose d’offrir à son public un «Best Of» mêlant ses meilleures chansons, des plus anciennes aux plus récentes.

« L’art est d’abord un instrument de libération. L’artiste ne doit pas parler pour ne rien dire ou pour mentir. Dans le silence de son cœur, il s’est promis fidélité à lui-même», déclarait Pierre Akendengué lors de son dernier passage au Margose Festival, comme pour justifier les quelques mois de silence pendant lesquels ses fans ont vivement appelé au retour de ce poète au verbe aussi suave qu’engagé. En effet, après la sortie en avril 2013 de son dernier album «Destinée», l’artiste ne s’était plus montré à son public que rarement, cultivant ainsi son humilité et sa réserve légendaires. Mais sous la force du plébiscite, l’auteur d’«Awana W’Afrika» (1982), le chantre de «Piroguier» (1986) s’est résolu à communier à nouveau avec son public.

Agé de 70 ans, fort de quarante années de carrière et de vingt albums, tous appréciés plus les uns que les autres, Pierre Akendengué a encore beaucoup à offrir. A cet effet, le poète-conteur se propose d’interpréter le meilleur de ses productions à compter de ce vendredi 27 jusqu’au samedi 28 septembre 2013, à la salle de spectacle de l’Institut français Gabon (IFG) de Libreville. A travers un «Best Of» de plusieurs heures, le public aura l’occasion de redécouvrir les chansons cultes de l’artiste : des chansons qui, depuis longtemps font partie de l’ADN culturel du Gabon. Quel gabonais n’a, en effet, pas fredonné «Afrika Obota» (1976), «Beau Pays Bo», «N’kéré», «Considérable», «Confidentiel ô Très Haut» ou le «Chant du coupeur d’Okoumé» ? Personne, sans nul doute.

Qu’il se souvienne de son enfance («Nandipo», 1974) ou qu’il chante sa forêt («Ma forêt», qu’il évoque l’apartheid ou le drame de l’esclavage, qu’il rêve d’une Afrique apaisée ou qu’il dénonce un continent «maladalité», Pierre Akendengué, en français comme en langue Myéné, reste avant tout un poète doublé d’un humaniste. Et cela, il compte le faire partager à son public ce week-end, dès 20 heures à l’IFG. « Y’a qu’à aimer », dit le lauréat du Prix de la Jeune chanson française du MIDEM (1976) dans son dernier opus, conscient que son retour sur la scène suscitera de fortes émotions de la part du public.

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