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FC 105 : Un canon en détresse

FC-105Club rayonnant de trophées nationaux et continentaux du temps de sa magnificence, le FC 105, connu jadis comme le club de football de l’armée gabonaise, n’est plus aujourd’hui que l’ombre de lui-même, surtout avec les querelles interminables qui l’accablent depuis un bon moment.

Le FC 105 a pourtant «TOUT» ce qu’il faut pour être grand club des infrastructures sportives de bon niveau avec deux stades dont l’un à pelouse synthétique aux normes requises, des courts de tennis, des plateaux de basketball et volleyball, des loges pour les joueurs, des villas de bon standing pour l’encadrement technique et des bureaux dignes du nom pour les membres du comité exécutif. Il possède même, au sein du complexe sportif d’Owendo, un collège, de la 6e en 3e, pour les élèves-joueurs désireux d’évoluer dans la section Sport études. Où donc le bat blesse-t-il pour qu’une firme de cette envergure ait un palmarès aussi sombre depuis quelques saisons ?

Ce à quoi certaines langues qui se délient répondent : le «FC 105 est victime de l’éjection, des affaires du pays, de son président fondateur, le Général d’armée Idriss Firmin Ngari», disent certains alors que pour d’autres «le fait d’avoir confié la gestion du club aux enfants du président fondateur a faussé les données». Une autre catégorie d’amoureux du ballon rond pense que «ce club fait l’objet de jalousie de certains lobbies qui ne souhaitent plus le voir au firmament de la scène sportive nationale et internationale». Aujourd’hui, tous comptes faits, le FC 105 semble tirer le diable par la queue d’autant plus qu’il évolue ces derniers temps avec des moyens du bord, c’est-à-dire les maigres cotisations des sympathisants avec, à la clé, des arriérées de salaires aux joueurs.

Au cours d’une assemblée générale, le secrétaire général du club, Didier Pandjo, a d’ailleurs dressé un constat amer tournant, pour l’essentiel, autour du climat délétère qui prévaut au sein de cette famille footballistique où les uns et les autres se regardent en chiens de faïence et dont les 2/3 athlètes avaient rédigé une pétition pour demander le départ du colonel Nazaire Apanga du poste de président actif.

Christian Bamba, trésorier général du FC 105, a présenté, quant à lui, l’image d’un club en quête de partenariats et qui ne survit que grâce au seul apport financier de son président fondateur. Il a toutefois été relevé que la mairie d’Owendo est en passe de signer un partenariat avec le FC 105 afin de pouvoir organiser, à l’avenir, ses camps de vacances sur les installations des canonniers. De même, une entreprise pétrolière de la place aurait l’intention de souscrire un soutien à ce club.

En bon père de famille, le Général Idriss Firmin Ngari, ancien membre du gouvernement, a tenu à relativiser ce tableau assez sombre, indiquant que le FC 105 n’a jamais bénéficié de beaucoup de moyens en son temps mais qu’il s’est toujours bien tiré de plusieurs compétitions aux cotés de certains clubs bien nantis de l’époque tels que l’AS Sogara, Shell, AS Oprag, etc. Pour Idriss Ngari il est, par contre, urgent et nécessaire que les uns et les autres puissent se souder les coudes face à l’adversité.

En bon père de famille, l’ancien membre du gouvernement Idriss Firmin Ngari relativise ce tableau assez sombre en disant que le FC 105 n’a jamais beaucoup de moyens e son temps mais il est toujours sorti vainqueur de plusieurs compétitions évoluant à coté de certains clubs nantis de l’époque tels que l’AS SOGARA, Shell, AS OPRAG etc. Idriss Ngari a par contre insisté sur la nécessité des uns et des autres de se souder les coudes face à l’adversité. «Je ne dissoudrai pas le FC 105 comme certains le pensent. Je continuerai à soutenir ses actions jusqu’à mon dernier soupir. Je souhaite que vous ne mettiez pas trop de passion en avant parce que nous avons envie de gagner. Pourquoi aller recruter les joueurs litigieux alors que nous pouvons faire avec l’effectif que nous avons» s’est interrogé le fondateur du club.

Celui-ci a d’ailleurs rejeté l’éjection du président actif souhaité par les joueurs qui, selon lui, ne sont que les employés d’une entreprise. «Celui qui n’est pas d’accord avec les principes du FC 105, qu’il prenne la porte ; n’oubliez pas que le colonel Nazaire Apanga est dans le club depuis 1975 et il n’est pas question de le sortir du club, mais plutôt l’envoyer ailleurs. Nous formons une famille», a martelé Idriss Ngari, non sans s’efforcer de ramener la sérénité dans les rangs de son club.

Au terme de ces assises, un nouveau bureau directeur du club a été mis en place qui est désormais présidé par Jules Kiki, en remplacement de Nazaire Apanga appelé à d’autres fonctions au sein du club. Le nouveau promu pourra-t-il sortir le FC 105 des difficultés d’aujourd’hui ? Time will tell, disent les Anglais, le temps nous dira…

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