L’école tourne au ralenti, c’est le constat généralisé dans les établissements scolaires de Port-Gentil où l’on croyait à une rentrée des classes effective le lundi 30 septembre dernier.

A quand la rentrée des classes ? S’est interrogée devant le portail d’une école publique, une mère accompagnant son enfant qui découvrait pour la première fois le monde de l’éducation.

Le 23 septembre dernier, les établissements secondaire et primaire de la commune de Port-Gentil, à l’instar de ceux des autres localités du Gabon, étaient vides. On croyait que le retour des élèves et de leurs enseignants aurait effectivement lieu ce lundi 30 septembre 2013. Mais, c’était mal considérer le mot d’ordre de grève lancé par les membres de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation.

A la tête d’une forte délégation de la CONASYSED, Marcel Libama, le 28 septembre, à l’école du Parc des Fêtes, appelait les adhérents à se mobiliser et les incitait à observer le mouvement de grève au lendemain des conclusions de l’Assemblée générale du 21 du même mois, qui s’est tenue dans la capitale gabonaise, Libreville.

Les chefs d’établissements étaient bien présents à leurs postes.tl_files/_images/Articles Image/AMBIANCE (1).jpg

« Nous assurons nos fonctions correctement », confie, le directeur de l’Ecole Balise 1, Armel Mabiockou. Quant aux enseignants, la grève est respectée, sans rien faire comme travail, une sorte de mouvement perlé. Dans plusieurs salles de classes, l’absence des apprenants et des enseignants est visible, les cours des écoles n’ont pas désempli. Au second degré, certains élèves sont restés dans des classes ennuyeuses. Le rythme des cours est encore loin.

Le bras de fer qui oppose les hommes de craie à leur tutelle est lié à la réclamation de la prime incitative à la fonction enseignante, la régularisation d’un grand nombre de situations administratives depuis 2012, entres autres mobiles de ce retour à la grève.