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Journalistes et techniciens stagiaires en sit-in à la Primature

greve-journalistesDepuis le 2 octobre 2013, des journalistes et techniciens stagiaires exerçant au sein des médias publics observent une grève devant la Primature en vue de revendiquer des postes budgétaires après leur affectation en 2011 par le ministère de la Communication, leur tutelle.

Ce sont les journalistes et techniciens stagiaires des promotions 2007, 2008 et 2009, ayant été formés dans diverses écoles et instituts nationaux et internationaux (Maroc, Niger, Cameroun etc.), qui ont décidé d’entrer en grève pour manifester leur mécontentement face à leur situation administrative et salariale. Avant d’en arriver là, un préavis de grève, daté du 24 septembre dernier, avait été envoyé à la Primature, à l’adresse du Premier ministre, Raymond Ndong Sima.

Pour cette soixantaine de travailleurs du service public, le silence des autorités n’est pas de bon augure. Depuis mercredi, ces grévistes campent devant le portail de la Primature où ils sont allongés en vue d’attirer l’attention de l’opinion sur leur situation. D’autres ont même choisi la méthode forte en observant directement une grève de la faim. Et sur les banderoles accrochées sur les grilles de la barrière, on peut lire : «l’émergence = un jeune, un emploi, un salaire». «Ministère de la communication où sont passés nos postes budgétaires ?»

Exprimant leurs doléances, leur porte-parole, Travis Ombinda Okoundji, a déclaré : «Nous tenons à signaler que nous voulons qu’une mesure spéciale soit accordée, afin que nous bénéficions des postes budgétaires, mais aussi que nous soyons immatriculés à la CNAMGS, pour subvenir au besoins de nos enfants. Nous avons décidé de faire une grève illimitée et une grève de la faim, pour certains. Et nous ne partirons d’ici que si une solution concrète a été trouvée».

Journalistes et techniciens stagiaires à Gabon Télévision, à la Radio Télévision Gabonaise chaine 2 (RTG2), à Radio Gabon, à l’Agence gabonaise de presse (AGP) et à Gabon Matin, ces hommes et femmes ont opéré leur première sortie revendicative le vendredi 6 septembre 2013. Elle avait débouché sur une rencontre avec le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, afin de régulariser cette situation. A l’issue de cette rencontre, indiquent-ils, le Chef du gouvernement leur avait demandé de fournir certains documents complémentaires que ces derniers se sont empressés de déposer dans les services concernés. Depuis lors, plus rien. D’où cette grève assortie d’un sit-in devant le siège de la Primature pour qu’une véritable solution soit trouvée. «Nous vivons dans des conditions exécrables. Aucun véritable salaire ne nous est versé. Il est impossible de continuer dans ces conditions», a expliqué l’un des grévistes.

Pour le moment, ils ont été rencontrés par un responsable de la Primature. Mais à leurs dires, rien de précis n’en est sorti. Ils sont donc restés campés sur la position en attendant de voir une solution du gouvernement.

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