spot_imgspot_img

Qui cherche à flouer l’UFA au sein de la Cenap ?

Le-DG-Désiré-Lasségué-et-le-PCA-410x190Pendant que le ministère de l’Intérieur et la Commission électorale nationale et permanente (Cenap) s’attellent à tout mettre en œuvre pour le respect du délai prescrit au sujet de la tenue des prochaines élections au Gabon, les leaders de l’opposition réunis au sein de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) crient au complot.

Qui et pourquoi cherche-t-on à écarter les membres de l’Union des forces pour l’alternance (UFA) des instances locales de la Commission électorale nationale et permanente (Cenap) ? Est-on tenté de demander. Car, selon la saisine de ce conglomérat de partis de l’opposition, introduite auprès de la Cour constitutionnelle le 3 octobre 2013, pour demander annulation des nominations des représentants au sein des démembrements locaux de la Cenap, la liste y relative ne serait pas authentique.

À quelques heures de la prestation de serment de ces représentants, fixée au 4 octobre, la situation est bien drôle, surtout que tout semblait rouler comme sur des patins pour la tenue de délais fixés pour l’organisation des locales en question. Selon les ténors de cette branche radicale de l’opposition, il semblerait que «les noms des militants des partis réunis au sein de l’UFA auraient été écartés de la liste des représentants de l’opposition dans les commissions électorales locales». Toute chose qui a nécessité selon les plaignants l’intervention de la Cour constitutionnelle.

Cette accusation de complot serait cependant balayée de la main par les autres membres de cette famille politique qui soutiennent qu’il n’en ait rien et que leurs représentants ont été choisis en fonction des listes reçues des différents groupements de cette branche de l’opposition. La liste de l’UFA a été signée par un certain Jean-Pierre Ndong Abessolo qui se targuerait du titre de vice-président de cette union. Ce que semble contester le coordonnateur général de l’UFA, Marguerite Okomo Obame, qui estime dans la requête adressée à la Cour constitutionnelle que les arguments avancés par Jean-Pierre Ndong Abessolo sont faux. «La fonction de vice-président dont semble se prévaloir monsieur Ndong Abessolo n’existe pas à l’UFA», écrit-elle.

En attendant la vérité sur cette affaire, on est tenté de savoir si la Cour constitutionnelle va permettre de retarder la machine de René Aboghé Ella, démarrée le 25 septembre dernier pour respecter le délai édicté, il y a plus de cinq mois, par Marie Madeleine Mborantsuo.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES