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Séraphin Moundounga lance le Bugada

norbert_epandja1En dépit des nombreuses plaintes et des multiples jérémiades de Norbert Epandja, le gouvernement, par l’entremise du ministre en charge de la Culture, a récemment matérialisé le nouveau et non moins véritable Bureau gabonais des droits d’auteurs (Bugada). Dure réalité !

Qui n’a pas entendu Norbert Epandja, ancien musicien, auteur du célèbre «N’oublie jamais» crier sur tous les toits que le Bugada est son œuvre et que par conséquent, il lui revenait sans conteste d’en diriger le Bureau ? Personne sans nul doute. Le président du Syndicat des artistes (SYA) a tellement pris la chose à cœur qu’il s’était senti obligé, il y a quelques mois encore, d’intenter, soit disant, un procès à Ali Bongo qui avait «osé» annoncer la mise en place d’un nouveau Bureau des droits d’auteurs au Gabon, à travers un décret présidentiel, le fameux n° 00246/PR/MENESTFPSCIS portant création du Bureau gabonais des droits d’auteurs (BUGADA). Dépité par un tel croche-pied, le président du SYA avait alors crié à la magouille et à la création d’un «Bureau bis», oubliant de ce fait la loi et la raison du plus fort.

Ainsi, le vendredi 4 octobre dernier, Séraphin Moundounga, en présence de ses adjoints et d’un panel important d’artistes gabonais, a procédé au lancement du processus de mise en place du Bugada, en invitant les créateurs d’œuvres de l’esprit à adhérer massivement audit Bureau. Pas de chance pour le Bugada de Norbert Epandja, les artistes présents à la rencontre ayant donné leur consentement sans la moindre allusion à lui. Pour cause : le ministre a promis qu’ils vivraient bientôt de leurs œuvres. Toute chose qui semblait fort peu probable en compagnie de Norbert Epandja, malgré sa détermination.

Sous la direction de Maximin Ella Obame, le ministre en charge de la Culture a tout de même tenu à souligner que la structure «n’est pas un organisme appelé à prendre de force toutes les créations ou œuvres de l’esprit. Il s’agit d’une adhésion volontaire et non d’une cooptation, comme pourraient le penser certains. Il ne s’agit pas non plus de sanctionner ou d’empêcher ceux qui n’auront pas voulu adhérer au nouveau bureau de continuer à créer.» Ainsi, il s’agira pour les créateurs des œuvres de l’esprit de se présenter au Bureau selon des délais du conseil d’administration, a indiqué Séraphin Moundounga.

Malgré les protestations de Norbert Epandja qui jadis, se présentait comme le «véritable» directeur général du véritable Bugada et qui déclarait à qui voulait l’entendre que «la promulgation par [le chef de l’Etat] du décret n° 00246/PR/MENESTFPSCIS du 16 janvier 2013 portant création d’un autre Bureau gabonais des droits d’auteur, pris dans la discrétion, en réalité, pour semer la confusion dans l’esprit des usagers qui s’en serviront désormais comme prétexte pour ne pas payer leurs redevances auprès du véritable Bugada reconnu par le décret n°00472/PR/MENESTFPSCIS du 10 octobre 2012», Séraphin Moundounga a jeté, le 4 octobre 2013, les bases d’une réelle volonté du gouvernement de promouvoir la culture gabonaise. «Maximin Ella Obame est juriste de formation. En tant que tel, il fera valoir vos droits au Gabon et au-delà des frontières. Nous mettons seulement en place les dispositions du décret portant de création, attribution, organisation et fonctionnement du Bugada afin d’encourager la création des œuvres de l’esprit et de faire du Gabon une grande destination culturelle», a conclu le ministre en charge de la Culture comme pour sonner le démarrage des travaux.

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