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Rentrée judiciaire : sauvegarder l’indépendance de la justice

DSC_8055.JPG-6b21a5fdLes cours et tribunaux ont repris leurs activités lundi, conformément à la loi qui fixe la rentrée judiciaire au premier lundi du mois d’octobre, en présence du Président de la République, président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

C’est Martin Akendengué, premier président du Conseil d’Etat, qui a présidé la cérémonie au Tribunal de Première instance de Libreville. En plus du Chef de l’Etat, étaient présents, entre autres, le Premier ministre, Raymond Ndong Sima et la Garde des Sceaux, Ida Retenot Assonouet.

Les interventions de la commissaire générale à la Loi, Henriette Mengue et du premier président du Conseil d’Etat, Martin Akendengue, ont été marquées par la question importante de « la mission du juge et la nécessité de son indépendance ».

A propos de l’indépendance du juge, pourtant consacrée par la constitution, Henriette Mengue a regretté qu’elle soit mise en cause, notamment par le justiciable qui évoque la lenteur et la justice du « deux poids deux mesures » et assume un certain divorce d’avec le corps judiciaire. Selon la commissaire générale, « le dénigrement exercé contre la justice et les juges est lié à la méconnaissance quasi-totale de l’appareil judiciaire, à la complexité de la loi et des procédures par les justiciables ».

Mais il est reproché aux magistrats une trop grande proximité avec les milieux politiques et d’affaires. Leurs capacités à favoriser des promotions et leur pouvoir financier influenceraient alors les rapports qu’ils entretiennent avec les juges qui seraient alors enclins à prendre partie au détriment de la justice équitable.

Des magistrats ont d’ailleurs été récemment convoqués aux fins de s’expliquer sur leurs décisions ou sur le fait d’avoir violé la loi dans des affaires dites « sensibles » sous la pression de leur hiérarchie.

Martin Akendengué a par ailleurs invité la presse à plus de responsabilités dans le traitement des informations relatives à des affaires conduites par la justice, notamment des affaires criminelles telles que celles qui concernent les crimes dits « rituels ». Que la presse fasse son travail dans le strict respect de la loi et de la déontologie.

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