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Un nouvel modèle de développement agricole du Gabon pour inverser la tendance

artoff4325Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement Rural, Julien Nkoghe Bekale, a indiqué, mardi lors d’une interview à Libreville, que les assises qui se tiennent à Libreville vise à dessiner le nouvel modèle de développement agricole du Gabon dans l’optique d’inverser la tendance aujourd’hui estimée 2% contre 32% jadis.

‘’Notre pays a eu beaucoup de programme de développement agricole, des modèles éprouvés, se soldant pas une absence d’envol du secteur’’, a souligné le ministre rappelant que ‘’dans les années 60 à 70 la part de l’agriculture était de 32% aujourd’hui il se situe autour de 2%’’. L’objectif des assises de Libreville sera d’apporter des réponses afin d’inverser cette tendance et faire en sorte que l’agriculture reprenne sa place dans un pays aux potentialités énormes.

‘’Lors des assises, nous allons présenter le programme nationale d’investissement agricole, sanitaire et nutritionnel qui sera l’outil de pilotage de planification des politiques publiques agricoles dans les 20 prochaines années au Gabon’’, a révélé le ministre indiquant que cet ‘’outil qui nous permettra d’accéder aux financements internationaux’’.

‘’Un cabinet a été recruté par le chef de l’Etat pour assister les participants dans l’opérationnalisation de ce plan sectoriel de l’agriculture pêche et élevage qui va être décliné et qui va dessiner le nouvel modèle du développement agricole du Gabon, de la 2ème génération’’, a dévoilé le ministre qui a annoncé la présence du Maroc à ses assisses.

‘’Nous avons invité deux pays amis, le Maroc pour son modèle en matière agricole avec son ‘’ le plan Maroc vert et Rwanda dont le pays est en pointe dans l’agriculture rurale avec le développement des coopératives’’, a soutenu le ministre.

Répondant à une question sur la préoccupation des exploitants agricoles sur les questions portant sur les intrants, la création d’une banque sectorielle, la rareté des terres, le ministre a indiqué qu’un plan allait être présenté, à l’occasion de ces assises de Libreville, singulièrement le programme national d’investissement agricole qui comporte un certains nombre d’actions ciblées réalisable. Évoquant les problèmes d’aménagement liés aux zones de forêt, de savane et de plaine.

‘’Il y a la question d’aménagement des terres à mettre à la disposition des agriculteurs, c’est cela la vraie préoccupation’’, a reconnu le ministre parlant également de problème de formation.

‘’Un aspect relatif, quant on sait que le ministère de l’agriculture compte 1322 agents, formés par le gouvernement gabonais composés, des ingénieurs agronomes, des techniciens en pêches, etc. Plusieurs d’entre eux, préfèrent le confort administratif que de se retrouver sur le terrain’’, a, toutefois, déploré le ministre.

Le ministre Nkoghe Bekale a expliqué que dans le plan stratégique ‘’Gabon émergent’’, il est prévu un pôle sectoriel dans le Woleu-Ntem où seront implantées une école primaire et une l’Université ‘’pour former non seulement des agriculteurs scientifiques mais également des entrepreneurs dans ce secteur avec soutien de l’université de Géorgie au Etats-Unis’’.

Pour ce qui est de l’accès au crédit et l’alimentation du bétail qui sont des problèmes réels, le ministre a répondu que ‘’pour le moment, qu’il existe un seul fournisseur la Smag et les coûts sont élevés pour les petits agriculteurs’’, indiquant que ‘’dans son projet agropastoral, le gouvernement prévoit une usine à cet effet’’.

‘’Le crédit quant à lui, le banquier ne dispose pas encore d’un bon échantillonnage pour créer un guichet dans se secteur, a souligné le ministre dont l’objectif reste la ‘’formation des fermiers pour accroître cet échantillonnage dans la mesure où ceux qui font de l’agriculture dans l’arrière pays n’ont pas de compte bancaire’’.

Pour accélérer la mise en œuvre de sa politique de développement du secteur agricole, le gouvernement prévoit le changement de statut. ‘’Nous voulons être un pays agricole’’, a souligné le ministre conscient, par ailleurs, que ‘’c’est une hérésie de le penser l’agriculture se fera avec la culture de l’épargne tant privé que publique’’.

‘’Dans cette optique, des instruments sont entrains d’être mis, afin d’y parvenir, vous verrez, comment nous passerons de 2% à l’heure actuelle, à 40% dans l’avenir’’, a conclu le ministre confiant.

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