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Opération « Mangrove sans ordures» dans l’estuaire du Komo

MangroveFace à l’arrivée des pluies et au déferlement des ordures entrainées sur les plages par les eaux ruisselantes, l’ONG Plurmea a lancé, le 19 octobre 2013, à Libreville, la deuxième phase de l’opération mangrove sans ordures, entrant dans le cadre du programme de lutte pour la réhabilitation et protection des mangroves et écosystèmes aquatiques dans l’estuaire du Komo.

Pour cette sortie, c’est le débarcadère d’Ambowé, dans le 1er arrondissement de Libreville, qui compte une forte concentration de mangroves, qui a servi de cadre au lancement de la deuxième phase de l’opération «Mangroves sans ordures».

Conduite par Landry Lignabou, président de l’ONG Plurmea, cette action vise la réhabilitation des mangroves, principalement celles du Komo-Mondah qui enregistrent une insalubrité débordante. Un notable du quartier Ambowé, Joseph Ntoutoume, a déclaré lors de cette opération que le geste que vient de poser l’ONG Plurmea le réjouit fortement en donnant une image plus reluisante à d’Ambowé, zone investie par les pêcheurs depuis 1996.

«Après cette opération, il sera question de faire l’inventaire des espèces animales et végétales que l’on retrouve dans nos mangroves», a expliqué M. Lignabou.

Expliquant son dévolu sur la mangrove, l’ONG explique qu’il s’agit d’un écosystème de marais incluant un groupement de végétaux principalement ligneux spécifique, ne se développant que dans la zone de balancement des marées des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à mangroves à l’embouchure de certains fleuves. Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes. Les mangroves sont parmi les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.

La dégradation rapide de certaines mangroves, dans le monde entier, est devenue préoccupante parce qu’elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu’elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis et face aux effets du dérèglement climatique, incluant la montée des océans.

A noter également que la mangrove est un milieu riche en nutriments minéraux et organiques issus d’une matière organique en décomposition particulièrement abondante. Celle-ci, constituée essentiellement de feuilles de palétuviers, alimente une flore bactérienne et fongique considérable à la base d’un vaste réseau trophique (chaîne alimentaire).

Crée en février 2013, Plurmea a mené d’autres actions telles que le reboisement d’une grande zone au Nord de Libreville, précisément au débarcadère d’Okala.

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