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Locales 2013 : l’UFC opte pour le report

mayilaAinsi que de nombreux leaders politiques et observateurs le pressentaient ou l’annonçaient, le report des élections locales prévues pour le 23 novembre prochain devient de plus en plus plausible, sinon envisageable, de l’avis de plusieurs partis et groupements de partis politiques, à l’instar de l’UFC dont les dignitaires l’ont souhaité, en milieu de semaine.

Alors qu’on évoquait, il y a trois jours, le probable report des élections locales à cause du «délai jugé très court, accordé Gemalto», la société néerlandaise adjudicataire du marché relatif à la conception d’un fichier électoral biométrique, de nombreux leaders politiques, principalement ceux de l’Opposition, à l’instar de l’UFC, sont de plus en plus favorables à l’idée. Si Gemalto n’a pas encore livré au gouvernement gabonais les listes biométriques d’électeurs, de nombreuses semaines après le démarrage et la fin, puis le prolongement du processus d’enrôlement en raison de quelques difficultés d’ordre vraisemblablement techniques, pour les leaders de l’UPNR, de l’Arena, du FPU et du Morena, le tort revient au gouvernement.

En effet, au cours d’une conférence de presse, le 23 octobre à Libreville, les responsables de l’Union des forces du changement (UFC) ont commenté l’actualité politique nationale et abordé le probable report des élections locales initialement prévues pour le samedi 23 novembre 2013. Les raisons avancées à cet effet par les membres de l’UFC sont nombreuses et diverses. Il s’agit principalement de «la non prise en compte de la codification, de l’authentification de l’électeur et du paramétrage de l’ensemble des données collectées lors de l’enrôlement» comme prévu par le comité de pilotage qui réunissait autour du Premier ministre, Raymond Ndong Sima, les représentants des partis politiques de tous bords, il y a quelques mois avant le démarrage du processus d’enrôlement.

Outre ces éléments techniques et spécifiques dont le fameux comité de pilotage devait s’occuper, conformément au rapport des concertations avec le Premier ministre, Louis Gaston Mayila (UPNR), Richard Moulomba (Arena), Martin Zé Memini (FPU) et Samuel Medoua Nguema (Morena) ont également (et surtout) évoqué «le retard accusé par le ministère de l’Intérieur quant à la transmission, à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), de la liste électorale définitive, l’organisation des élections locales à venir et les manquements observés lors des opérations d’enrôlement.»

Au sujet du supposé retard du ministère de l’Intérieur, et notamment celui du gouvernement vis-à-vis des obligations de la Cenap, le président en exercice de l’UFC, Richard Moulomba, a appelé à l’arbitrage de la Cour constitutionnelle, d’autant plus que les textes prévoient explicitement que le dépôt des listes électorales définitives à la Cenap doit se faire un mois à l’avance. Face à tous ces manquements, les responsables de l’UFC ont souhaité que les élections locales soit repoussées d’un mois ou deux, en attendant que la situation se rétablisse. «La liste électorale n’est pas toujours disponible alors que nous sommes à 29 jours du scrutin. Que se passe t-il ?» a interrogé par ailleurs Jean-Pierre Rougou, vice-président de l’Union nationale.

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