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Pour une validation du plan stratégique national de lutte contre le VIH/Sida et les IST 2013-2014

La-lutte-contre-le-SIDA-370x190Les travaux de l’atelier de validation du Plan stratégique national (PSN) de lutte contre le VIH/Sida et les IST pour la période 2013-2014 ont abouti vendredi dernier, sur la mise en œuvre de plusieurs recommandations dont une prévention plus efficace et efficiente dans les milieux institutionnel, privé et de la société civile.

L’atelier organisé par la Direction générale de la prévention du sida (DGPS) a recommandé entre autres d’étendre l’offre des services de riposte au VIH /Sida aux populations vivant dans les zones rurales enclavées et de rendre systématique la réalisation d’une charge virale dès la 33ème semaine d’Aménorrhée, c’est-à-dire de la grossesse.

« La poursuite de la réduction de l’ampleur de l’épidémie à VIH et l’atténuation de l’impact de cette pandémie sur les communautés demeurent une préoccupations majeure », a souligné en clôturant les travaux, Alice Bikissa Némbé, ministre délégué à la santé.

Elle a par la suite invité tous les acteurs (personnes vivant avec le VIH, pouvoirs publics, les privés, société civile et même toute la population), a s’impliquer davantage pour inverser la tendance de la séroprévalence qui est de 4,10% selon les statistiques établies par le ministère de la Santé en 2012.

D’autres axes d’interventions dans la mise en œuvre de ce PNS seront l’intensification de la prise en charge de personnes vivantes avec le VIH, l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH/Sida à travers le programme PTME (Prévention transmission mère-enfant) et le renforcement du respect des droits humains et du genre.

Les participants ont recommandé au gouvernement d’élaborer dans les brefs délais, différents documents d’opérationnalisation du plan stratégique national de lutte contre le VHI/Sida et des infections sexuellement transmissible 2013-2014. Ils veulent aussi que l’Etat synchronise les actions de mobilisation des ressources financières et développe une véritable politique de santé communautaire pour mieux selon eux endiguer le fléau.

La séroprévalence du VHI au Gabon connait une nette diminution. Elle est passée de 5,2 en 2010 à 4,1 en 2012.

Par ailleurs, le coordonnateur pays ONUSIDA, Inge Tack a reconnu et encouragé les efforts fournis par le Gabon concernant les actions réalisées dans le cadre du programme de la PTME.

Ces actions qui visent à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant oscille autour de 72%, a-t-il indiqué.

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