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Un jeune dessinateur peintre gabonais apporte son apport pour embellir Libreville

Le jeune artiste peindre gabonais, Régis Divissa a décidé de se mettre en contribution afin de rentre belle Libreville, la capitale gabonaise en peignant des graffitis sur les murs dans les quartiers publics.

Avec ses jeunes apprentis et à l’aide des bombes à peinture, il embellit les différents murs et espaces publics de la ville. ‘’SOTEGA quartier propre’’ un message significatif, plein de tonalité expressive traduisant un appel au civisme de ses concitoyens de ce quartier populeux du 2ème arrondissement de Libreville.

« Ce message renvoie à la propreté en faite. C’est pour moi un moyen de sensibiliser toutes ces personnes là qui au lieu de jeter les ordures dans les bacs à ordures, les dépose par terre et ça fait des montagnes des déchets », a déclaré à l’hebdomadaire l’Evénement, M. Divassa griffonnant avec dextérité les graffitis un mur du quartier SOTEGA.

Ce moyen d’expression porte déjà ses fruits. Même les réfractaires au changement de mentalité semblent se conformer, en cultivant la notion de salubrité.

A la cité Mébiame, celle de la caisse en passant par Nzeng Ayong dans le 6ème arrondissement, les espaces gravés par l’équipe Divassa demeurent.

Après SOTEGA, l’artiste plasticien s’est déployé dans la commune voisine d’Owendo avant de se rendre très prochainement dans d’autres quartiers sous intégrés de Libreville, touché par cette insalubrité grandissante.

« Nous trouvons un mur sale, nous nettoyons, nous passons une couche de peinture, nous nettoyons aussi l’endroit, la surface en débarrassant la poubelle avec les pelles les râteaux, brouettes et autres outils », explique M. Divassa le processus de son travaille qu’il pratique avec passion.

Mais ce travail ne se fait pas sans difficultés. Les peintures servant à l’art du « graffitisme » coûtent excessivement cher au Gabon. Il faut débourser près de 17 000 FCFA pour s’acheter une bombe à peinture.

Le découragement n’est pas la chose la mieux partagée par l’artiste plasticien. Il fonde ses espoirs sur le projet déjà initié à son temps, par l’ancien ministre de la culture et président du Conseil national de la communication (CNC), le feu Pierre Marie Ndong. Le projet vise à rendre disponible des espaces réservés aux grands travaux de l’Etat aux grapheurs pour qu’ils s’expriment.

« Par exemple le projet de la marina, au lieu d’acheter les bâches qui coutent les centaines des millions on peu appeler les grapheurs et les artistes peintres pour faire des beaux dessins », a souhaité le jeune Divissa, décorateur cinéma de formation. Selon le grapheur, les graphitis sur un mur ont une durée de vie allant entre trois et quatre ans. Tandis que la bâche ou une affiche aurait une durée d’une saison, c’est-à-dire six mois environ.

Regis Divassa, la trentaine révolue est le premier africain noir à prendre part au plus grand festival du monde des graffitis à Bagnolet en France. Le Festival dénommé Cosmopolite a eu lieu en 1997. Au Gabon, l’art des graphitis peine à s’imposer, parce que encore méconnu du public,

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