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Comité national olympique : à quand l’assemblée élective ?

CNO-1L’assemblée générale élective du Comité national olympique (CNO) est attendue par la classe sportive gabonaise. Elle devrait se tenir une fois que la Fédération gabonaise de tennis (Fegaten) aura terminé d’éplucher son contentieux qui n’a que trop duré.

Les assises pour le renouvellement du Comité national olympique (CNO), souhaitées par les uns et autres devrait aboutir à quelque chose de concret et cohérent, ou du moins parvenir à la mise en place d’un nouveau bureau exécutif en «OR», c’est-à-dire opérationnel et républicain afin d’oublier un tant soit peu les errements du passé.

L’impression qui se dégage au terme du mandat du staff emmené par Léon Folquet est que celui-ci manquait sérieusement de pugnacité pour s’attaquer à certains grands dossiers relevant pourtant de ses compétences. C’est le cas notamment à la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) où les pugilistes n’ont pas bénéficié de bourses olympiques à cause des divergences de points de vue entre les présidents Léon Folquet et Clément Sossa.

Il se raconte en effet que Roméo Mboumba et Yannick Mitomba, boxeurs Gabonais qualifiés pour les jeux olympiques de Londres, se préparaient «au quartier» comme si le CNO ne pouvait pas les soutenir financièrement, ainsi qu’il en était le cas pour Rudy Zang Milama en athlétisme et Anthony Obame Milann pour le Taekwondo. Nombreux sont ceux qui font observer que l’athlétisme qui est aujourd’hui la vitrine de certains pays africains et la mère des disciplines sportives n’existe que de nom au Gabon en dépit des performances de Ruddy Zang Milama, soutenue par le couple présidentiel.

A la fédération gabonaise d’athlétisme, Martial Paraiso, président sur le papier, se livre à un bras de fer contre Madame Elisabeth Kassa, ci-devant directeur technique national (DTN), sans omettre la marginalisation des vrais athlètes comme Bingagoye et ses coéquipiers. Ce spectacle se déroule sous le nez du CNO qui est pourtant au dessus des fédérations et qui doit taper du poing sur la table pour ramener la sérénité. Mais il n’en est rien du fait de certaines combinaisons entre amis. De même, depuis quelques temps, le CNO voit bien de quelle manière Thomas Eya’a traine le cyclisme gabonais dans la rue sans qu’il n’ose dire mot.

La politique-spectacle de l’ancien président de la Fédération gabonaise de cyclisme (Fegacy) qui, à chaque sortie, brandit une décision de justice qui exige à l’Etat de le réhabiliter dans ses fonctions de président de la Fegacy, embrouille les cyclistes alors qu’un tribunal civil ne devrait pas régler les affaires sportives. Sinon, à quoi sert le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne en Suisse ? Le cyclisme gabonais est pourtant officiellement placé entre les mains de Nazaire Embinga qui, en dépit de ce brouillard, s’efforce d’organiser des compétitions nationales et de participer aux tours internationaux comme c’était récemment le cas avec les 7e Jeux de la francophonie de Nice en France, des Tours de la Côte d’Ivoire et du Faso.

C’est dire qu’avant la grande messe olympique tant attendue, tout devrait d’abord rentrer dans l’ordre au sein de fédérations. Sinon, les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets et on n’aura pas avancé d’un cran.

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