Dans le prolongement de la commémoration, au Maroc, du 38éme Anniversaire de la Marche Verte, initiée en Novembre 1975, par Feu Sa Majesté Hassan II, pour faire valoir la marocanité du Sahara, Abdu Razzaq Guy Kambogo, Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise, près le Royaume du Maroc, a rendu une visite de courtoisie, jeudi, à son collègue, Abdoulaye Moumouni Djermakoye (Ambassadeur du Niger, auprès du Royaume du Maroc). Une visite qui se déroulait en la Chancellerie de l’Ambassade du Niger à Rabat.
Les deux diplomates en ont profité pour esquisser des pistes qui pourraient contribuer à faire aboutir la proposition de règlement soumise par le Maroc et approuvée par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Car, ont-ils soutenu, la question devenue lancinante du Sahara marocain continue à empoisonner les relations frontalières en Afrique du Nord, voire au-delà.
Plaidant pour une mutualisation des forces, S.E.M. Abdu Razzaq Guy Kambogo a fortement suggéré à son hôte l’impérative nécessité de mettre à contribution les jeunes qui n’ont véritablement jamais été associés, ni à la réflexion, moins encore à la décision.
L’initiative pourrait partir du Niger, auxquels viendraient se greffer des entités venues d’autres régions du continent africain, pour tenter d’amorcer une discussion sur le positionnement de la jeunesse africaine face à ce conflit. Admettant comme acquis le principe d’associer dorénavant les jeunes sur les questions frontalières, notamment sur la question du Sahara marocain, les deux interlocuteurs ont convenu de poursuivre la réflexion et d’explorer d’autres voies pouvant mener à cette implication des jeunes.
Les deux Chefs de Mission Diplomatique ont, par ailleurs évoqué des aspects qui pourraient être à même de contribuer à renforcer et à raffermir les relations de coopération et de fraternité entre la République Gabonaise et la République du Niger, en tenant compte des similitudes existant, au-delà des particularismes propres à chacun des états. Le Gabon et le Niger étant tous deux, par exemple, des producteurs d’uranium et de pétrole, il pourrait être envisagé des échanges en matière de santé, face aux nombreux phénomènes soulevés par l’exploitation de ces différents gisements .tl_files/_images/Articles Image/NIGER 12.jpg
Indiquant que la diaspora nigérienne vivant au Gabon était la plus forte colonie des ressortissants du Niger en Afrique Centrale, S.E.M. Abdoulaye Moumouni Djermakoye a vivement soutenu cette volonté de donner un contenu, au quotidien, à cette coopération sud-sud, par la mise en exploitation commune de nos différentes potentialités.
