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L’actualité gabonaise selon Alain Claude Bilie Bi Nze

Bilie Bi NzeLe Porte parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilie Bi Nzé, était vendredi dernier face à la presse pour commenter l’actualité gabonaise notamment celle concernant le Président de la République.

La participation du Président de la République à la 2ème Assemblée Générale annuelle de la CPG, l’audience accordée à M. Henri KONAN BEDIE par le Président Ali Bongo Ondimba, la 3ème Communication du Conseil National Climat, la participation du Chef de l’Etat au 3ème Sommet Arabo- africain au Koweit, ainsi que larticipation du Chef de l’Etat au Sommet pour la Paix et la Sécurité en Afrique à Paris sont, entre autres, les points forts de la conférence de presse animée vendredi par le Porte parole de la Présidence de la République, Ali Claude Bilié Bi Nze.

Mais avant, le Porte parole de la Présidence de la République gabonaise a exprimé, au nom du Chef de l’Etat, la compassion au Président français suite à l’assassinat de deux journalistes de RFI au Mali (Ghislaine DUPONT et Claude Verlon).

Revenant sur les activités du Chef de l’Etat, notamment sur la rencontre entre Ali Bongo Ondimba et l’ancien président ivoirien, Henri KONAN BEDIE, le mardi 5 novembre 2013, au Palais présidentiel de Libreville, le Porte parole de la Présidence rappellera que les deux hommes ont évoqué des questions de l’heure ; liées entre autre à la paix sur le continent et au renforcement de la coopération sud/sud.

L’audience accordée au Président Henri KONAN BEDIE, qui était accompagné de son épouse, Madame Henriette KONAN BEDIE, intervient après sa récente réélection à la tête du PDCI-RDA au cours du 12ème congrès de cette formation politique qui s’est tenu en octobre dernier.

A propos de la participation du Chef de l’Etat le lundi 04 novembre 2013, à la deuxième Assemblée Générale annuelle de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), qui s’est déroulée dans un établissement hôtelier de Libreville, Alain Claude Bilié Bi Nze a fait savoir que le Président Ali Bongo Ondimba, invité d’honneur de ces assises, s’est adressé aux chefs d’entreprises de la place afin de répondre aux préoccupations exprimées lors du discours du Président de ladite confédération.

A cette occasion, il s’est félicité de la bonne tenue de l’économie nationale dans la quasi-totalité de ses branches. Le Chef de l’Etat a donné les perspectives en termes de croissance économique estimée à 6% en 2013 et 2014, tout en soulignant que cette performance est le fruit d’entreprises dynamiques alliée aux réformes engagées par l’Etat dans sa stratégie économique.

Le Président de la République a apporté des éléments de réponses aux membres de la Confédération Patronale Gabonaise, sur les différents thèmes abordés, notamment : la réforme de la fiscalité des entreprises ; la réforme de la législation sociale ; la nécessité de revoir certains accords aujourd’hui inadaptés, entre l’Etat et les opérateurs économiques de certains secteurs de l’économie gabonaise ; la question préoccupante de l’emploi, et particulièrement l’emploi des jeunes ; la nécessité d’une forte implication des entreprises dans le développement de la formation de la future élite du pays, en lien avec les secteurs clés du Plan Stratégique Gabon Emergent ; la transparence et la réactivité de l’administration vis-à-vis des demandes du secteur privé ; la dette intérieure, rappelant toutefois que le développement du secteur privé est au centre de sa politique.

A en croire le Porte parole, le Chef de l’Etat s’est ensuite livré à une séance de questions – réponses avec les différents chefs d’entreprises avant d’encourager ces derniers à aller dans le sens d’une expansion de leurs entreprises, y compris hors des frontières gabonaises, avec l’ouverture du marché de la zone CEMAC. Il a également encouragé les entreprises à lui faire parvenir leurs propositions sur les thèmes abordés au cours des échanges, qu’il examinera avec toute son attention.

« Le Chef de l’Etat s’est engagé à rencontrer les Chefs d’entreprises deux fois dans l’année, considérant qu’il était capital d’assurer un suivi de proximité avec ce secteur porteur de la croissance de notre économie », a souligné Alain Claude Bilié Bi Nze.

Abordant l’agenda du Président de la République notamment ses déplacements à l’Etranger et ses activités sur le plan national, le Porte parole de la présidence a révélé que le Chef de l’Etat présidera, ce lundi 11 novembre 2013 au Palais de la Présidence de la République, la 3ème Communication du Conseil National Climat, à l’occasion de la présentation officielle du Plan National Climat, en présence des membres du Gouvernement, des membres des Institutions constitutionnelles, du Corps diplomatique et des dirigeants du secteur privé.

« L’élaboration de ce document s’inscrit dans la continuité des engagements pris par le Président de la République, Chef de l’Etat, à Copenhague en décembre 2009, durant la Conférence des Parties sur les Changements Climatiques », a indiqué Alain Claude Bilié Bi Nzé.

Et de poursuivre : « au regard des risques des changements climatiques sur notre pays le Gabon, qui possède le plus faible taux de déforestation dans le monde (0,011% du territoire), le Chef de l’Etat, au sortir de la Conférence de Copenhague, a fait le choix de l’anticipation, en créant par décret présidentiel le 23 avril 2010, le Conseil National Climat avec pour mission d’élaborer l’orientation stratégique de la politique Nationale en matière de changement climatique, objet du Plan National Climat ».

Selon le Porte parole, les mesures enregistrées dans le Plan National Climat ont pour finalité de garantir l’efficacité des réponses que notre pays entend apporter aux défis climatiques actuels et futurs, notamment : dans son premier volet : l’adaptation du territoire et des populations aux conséquences des changements climatiques ; dans son second volet : le plan de diminution des gaz à effet de serre.

Selon M. Bilie Bi Nze, le Président de la République, qui préside le Conseil National Climat, montre ainsi sa détermination à inscrire le Gabon dans un futur serein à travers un développement durable.

Rappelons également que la tenue de cette instance intervient dans le cadre de la préparation de la prochaine Conférence des Parties sur les Changements Climatiques (COP 19), à Varsovie (Pologne).

Il a également annoncé la participation du Chef de l’Etat au 3ième Sommet Arabo-africain au Koweit du 18 au 20 novembre 2013.

« Le Président Ali BONGO ONDIMBA, se rendra au Koweit du 18 au 20 novembre 2013, sur invitation de Sa Majesté l’Emir du Koweit, afin de prendre part à la 3ème édition du sommet arabo-africain qui se tient sur le thème +Partenaires dans le développement et l’investissement + ».

Et d’ajouter : « ce sommet, qui se réunit désormais tous les trois ans, conformément aux décisions du 2ème Sommet tenu en 2010 à Syrte en Libye, vise la revitalisation de la coopération arabo-africaine ».

Selon lui, parmi les questions à l’ordre du jour, on note : la mise en place des échanges préférentiels africains – arabes, afin de promouvoir le commerce et l’ouverture de nouveaux marchés entre les deux parties ; les positions communes à l’égard des questions politiques d’intérêt commun et, particulièrement celles liées à la sécurité régionale ; le partenariat avec les instances de la société civile et le secteur privé ; l’action commune dans le domaine de l’investissement, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de l’environnement ; la mise en place d’un centre commun pour les entreprises, afin de parvenir à une vision commune notamment en ce qui concerne le secteur des télécommunications.

La rencontre devrait aboutir sur la «Déclaration de Koweït», axée sur la définition et l’élargissement des domaines de coopération arabo-africaine, notamment aux plans politique, économique et social.

La participation du Chef de l’Etat au Sommet pour la Paix et la Sécurité en Afrique du 06 au 07 décembre 2013 à Paris était aussi au menu de cette rencontre hebdomadaire du Porte parole et la presse.

« Son Excellence Monsieur Ali BONGO ONDIMBA prendra part les 06 et 07 décembre prochains au Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, organisé à Paris, à l’initiative du Président français, Monsieur François HOLLANDE », a déclaré Alain Claude Bilié Bi Nze.

Et de poursuivre : « Au total, les représentants de 42 pays africains, parmi lesquels 37 Chefs d’États et de gouvernements, sont attendus à Paris pour cette rencontre ».

Le Sommet de l’Elysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique a pour objectif de consolider les liens de la France avec les pays africains, rappellera-t-il.

La journée du 6 décembre permettra aux participants de réfléchir aux politiques qui permettraient de prévenir les conflits, les trafics, la piraterie, de dissuader la formation de mouvements armés voire de groupes terroristes, mais aussi de renforcer le dispositif africain de sécurité avec le concours de la France.

La journée du 07 décembre, quant à elle, sera dédiée à des séances de réflexion sur les questions de coopération économique entre la France et les pays africains ainsi que sur les enjeux environnementaux.

Rappelons que l’organisation de ce sommet a été annoncée par le Président François HOLLANDE, lors de la célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Union Africaine à Addis-Abeba en mai dernier.

La rencontre du Porte parole et la presse a été close par une série des questions – réponses.

Cette phase a tourné essentiellement autour de la montée du sentiment de xénophobie dans le pays, le fichier électoral biométrique et les situations dans certaines administrations notamment la CAISTAB et le CNOU, dont les dirigeants refuseraient d’appliquer les décisions du Conseil des ministres.

Suite aux articles de presse et aux dires de certains gabonais que le pays serait aux mains des étrangers, le Porte parole a tout nié en bloc.

« D’abord, le Président de la république gabonaise a été élu au suffrage universel par le peuple gabonais pour un mandat de 7 ans, avec des institutions et la souveraineté de son peuple. Par conséquent, il ne peut être l’otage de personne. Il ne peut être l’otage ni des personnes physiques, encore moins des personnes morales ou agir sous l’influence d’une forme de puissance intérieure ou extérieure ; la souveraineté du peuple gabonais, qu’il exerce, le conduit donc à être au dessus de toutes ces considérations », a indiqué Alain Claude Bilie Bi Nze qualifiant de telles affirmations de xénophobie et de tribalisme.

Concernant le nouveau fichier électoral, tout en saluant l’enrôlement massif des électeurs avec un collège électoral de plus de 578 000 électeurs, le Porte parole de la Présidence de la République a salué la détection des plus de 25 000 doublons. Une situation qui a permis, selon lui, de vider les inscriptions multiples.

A propos des situations à la CAISTAB et au CNOU, après les avoir condamné, Alain Claude Bilie Bi Nze a appelé le Gouvernement à faire respecter les décisions du Conseil des ministres.

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