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Plaidoyer d’une association des parents d’enfants atteints de troubles du comportement

artoff4428Des dizaines des parents d’enfants déficients intellectuels et des troubles envahissants de comportement ont été sensibilisés samedi dernier à Libreville, par l’Observatoire international pour l’intégrité et la dignité de la famille (OIIDF) sur la nécessité de créer un environnement saint en faveur de l’épanouissement de cette catégorie des personnes considérés comme un lourd fardeau pour leurs familles.

Non à la honte et à au mépris, entre autres points abordés lors des conférences débats qui se sont déroulées pendant cette rencontre.

L’OIIDF, organisation qui œuvre pour la promotion des droits fondamentaux des enfants déficients propose et interpelle les pouvoirs publics ainsi que toutes autres organisations intéressées par le phénomène, à un accompagnement adapté et la prise en charge de ces derniers.

Trois cents enfants handicapés mentaux sont déjà recensés par l’ONG au cours de son travail de terrain. Le nombre, du reste important ajouté à celui déjà admis dans les centres de rééducation déjà existants fait dire que la situation est alarmante au Gabon

« Par rapport aux carences, aux obstacles auxquels ils sont confrontés, nous proposons aussi une possibilité de renforcement des spécialistes qui sont les éléments centraux de cette prise en charge des enfants déficients », a déclaré Pascaline Obame Anda, coordinatrice de l’OIIDF qui souhaite par la mise en place d’une structure spécialisée pour un avenir meilleur des handicapés mentaux.

La réunion avait pour principal objectif de renforcer la capacité des familles à mieux répondre aux droits et besoins de leurs enfants en situation de handicap mental.

« Cet enfant malade est tout de la responsabilité des parents. Un malade mental est un malade comme tout autre. S’il est bien traité, il retrouve la santé et dévient encore utile pour la société », a affirmé quant à lui, le docteur Fréderic Mbungu Mabiala, directeur du Programme national de la santé mentale (PNSM).

Le docteur Mbungu Mabiala est un des rares neuropsychiatres au Gabon. Le pays ne compte d’ailleurs qu’un seul hôpital spécialisé dans les maladies mentales.

Le manque de formation des spécialistes à la prise en charge des enfants déficients mentaux constitue la principale problématique pour l’épanouissement de ces derniers.

Selon les représentants du ministère des affaires sociales et celui de la santé invités à cette communication, le problème de spécialistes pour les enfants déficients se pose avec beaucoup d’acuité au Gabon. Il n’y a que des médecins kinésithérapeute au Gabon. Le peu qui y exerce est expatrié.

L’état des lieux de cette sensibilisation aux allures d’un atelier va produire des résolutions devant être soumises aux autorités compétentes en perspective à la journée internationale des personnes handicapées qui sera célébrée le 3 décembre prochain.

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