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Ali Bongo Ondimba plaide pour un nouveau modèle de développement

Ali-Bongo7Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a déclaré lundi, à Libreville, lors de la 3ème réunion du Conseil national sur les changements climatiques que le Gabon faisait face à ce qui semble être le plus grand défi auquel l’actuelle génération est confrontée, indique le communiqué de la Cellule communication de la présidence de la République gabonaise.

Pour Ali Bongo Ondimba, la réponse s’articule de la réalisation du plan national d’affectation des terres et de la prise en compte de la dimension environnementale dans l’ensemble des politiques publiques du pays.

Cette 3ème réunion du Conseil national sur les changements climatiques, s’est tenue alors que s’ouvrait également lundi à Varsovie (Pologne) la conférence climat (COP 19).

Dans un appel à la mobilisation de toutes les énergies, qui sonne comme une invitation à la prise de conscience de l’ensemble des acteurs publics et privés, le chef de l’État a fixé le cap : assurer la durabilité et la solidité du développement en permettant « l’amélioration significative de la vie des concitoyens ».

Ainsi, pour se préparer à mieux réagir, et si possible à anticiper les événements liés à l’environnement, le Gabon dispose désormais d’un Plan climat, comme une « démarche d’ajustement de notre politique de développement définie dans le Plan stratégique Gabon émergent ».

La contribution du Gabon dans un combat mondial Confiant ses orientations à l’équipe de négociateurs missionnée à la 19ième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP19), le président de la République a souligné la contribution du Gabon à l’atteinte de l’objectif mondial d’une limitation du réchauffement global moyen à 2 degrés Celsius : ce Plan climat et ses actions de maîtrise ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Une approche que le pays est « disposé à partager », et qui appelle une accentuation des efforts de la communauté internationale dans le sens du transfert de technologie.

Le « grand défi » générationnel évoqué par Ali Bongo Ondimba devant le Conseil national sur les changements climatiques, c’est notamment la vulnérabilité de la zone côtière dans un pays dont la majeure partie des activités humaines et économiques est concentrée sur le littoral. « L’implantation des projets de construction doit obligatoirement tenir compte de la montée de eaux, des zones inondables et du recul du trait des côtés », a prévenu le chef de l’Etat.

Le Plan national d’affectation du territoire terrestre et maritime y veillera.

L’action du Gouvernement et la mobilisation du secteur privé « J’exhorte le gouvernement, a déclaré Ali Bongo Ondimba, à finaliser les textes législatifs et réglementaires (…), notamment la loi sur le développement durable et le décret instituant des directions de l’environnement dans tous les départements ministériels ». Désormais, pour vérifier la prise en compte de la dimension environnementale dans l’ensemble des politiques publiques, le Gabon devra « produire son bilan national sur le développement durable tous les ans ». Mais l’effort, a-t-il insisté, doit être global, jusqu’au secteur privé qui doit adopter « de bonnes pratiques environnementales. Il y va de leur responsabilité sociétale ».

En bonne voie Illustration de la vigilance des plus hautes autorités gabonaises, la forêt, cet immense poumon vert couvrant 88% du territoire, se trouve protégée par les politiques mises en œuvre. « Ce très faible taux de déforestation consacre le savoir-faire gabonais en matière d’exploitation durable », a relevé le chef de l’État, tout en souhaitant améliorer encore les niveaux de transformation au sein d’une « industrie innovante et performante ». Exemple encore du secteur pétrolier, pour lequel les émissions de gaz torchés ont été réduites de 25% par rapport à 2010, sur la bonne voie de l’objectif 2015 d’une réduction de 50%. « Relevons le défi, a lancé Ali Bongo Ondimba, d’utiliser en priorité le gaz associé à la production pétrolière dans les futurs projets, tels que l’électrification par turbine à gaz, la pétrochimie et le raffinage ». Un nouveau modèle de développement

Mutualisation des efforts et des moyens, meilleure connaissance du contexte du développement face aux bouleversements climatiques, l’heure est à la lucidité. Enthousiaste, le président gabonais a conclu : « Nous sommes en train de construire un nouveau modèle de développement qui concilie de manière effective croissance économique, bien-être social et préservation de l’environnement ».

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