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La libre circulation des personnes dans l’espace CEMAC bloquée

Le-Président-équato-guinéen-Teodoro-Obiang-Nguema-Mbasogo-356x190C’est la consternation dans cinq des six capitales des pays membres de la communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) depuis que la décision prise par les autorités de Malabo de refuser la libre circulation des personnes et des biens à partir du 1er janvier 2014, a été rendue publique par le Bureau d’information de la Guinée équatoriale le 8 novembre 2013 au sortir d’un conseil des ministres dit extraordinaire.

Peuplé de quelques 700 000 habitants, la Guinée équatoriale est ce petit pays d’Afrique centrale jadis colonisé par l’Espagne, et qui n’a rejoint l’espace « francophone » que grâce à l’entregent de feu président Omar Bongo Ondimba.

Troisième producteur de l’or noir en Afrique sub-saharienne, la Guinée équatoriale, par ce refus, craindrait une vague d’immigration en provenance de deux de ses voisins les plus peuplés à savoir le Cameroun et le Nigeria.

Mais pour des observateurs avertis, la volte-face des autorités équato-guinéennes pourrait trouver son substrat sur les craintes légitimes du régime de Malabo de voir ses opposants exilés de par le monde profiter de cet appel d’air pour revenir au pays et y « troubler l’ordre public ».

Un régime qui s’était installé par la force des armes en 1979, et qui redoute à présent l’intrusion d’une opposition « démunie »…

Comme il fallait s’y attendre, la volte-face de Malabo n’est pas passée inaperçue au Gabon, plus précisément dans les milieux salafistes proches du parti dissout Union nationale, où la « bonne nouvelle » a été saluée par un tonnerre d’applaudissements et une salve d’ovations. Des you-yous aussi.

Et c’est tout naturellement que sur internet, des « gabonais » se sont empressés de tresser des lauriers sur la tête de leur président, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo élevé pour la circonstance , au rang de premier défenseur de la cause Fang (sic), ainsi que s’est extasié un certain Giap Effayong , connu des vrais Gabonais comme étant un acteur majeur de la société civile véritable, c’est-à-dire celle qui réclamait la tenue au Gabon d’une conférence nationale souveraine alors que règne, dans leur pays de cœur, une dictature familiale à nulle autre pareille partout à travers le continent africain.

Mais comme on dit, le cœur a ses raisons que la raison elle-même ignore !

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