Jadis fleuron du noble art gabonais, la ligue de boxe de l’Estuaire se meurt à petit feu, sinon n’existe quasiment plus depuis quelques saisons. Petit aperçu de la magnificence et de la décadence d’une ligue qui a fait les beaux jours du pugilat gabonais et la fierté du pays.
Après le retrait (démission de fait) de Samson Nkoulou de la tête de la ligue de boxe de l’Estuaire pour des mobiles divers, l’ancienne pépinière du noble art gabonais est tombée dans une léthargie qui ne dit pas son nom, au point qu’aujourd’hui des voix s’élèvent qui appellent le comité exécutif de la Fédération gabonaise de boxe (Fegaboxe) à prendre à bras le corps cette situation qui commence à bien faire.
Pour rappel, des grands boxeurs du pays, à l’instar de Junior Mikamou ou Mboulou, sont sortis de la ligue de l’Estuaire à partir des clubs de renom tels que l’USM Boxe, le Collège Evolution, Locomotive Boxe, CAPO, Anges ABC, Igaba, 105 boxe, CSB, Club de Boxe La Réussite, APBG, Toungui Boxing club, Essingang Boxing club, Ndolou Boxing club, etc.
Ce qui reste et qui s’apparente à des activités au sein de cette ligue de boxe tourne au ralenti et l’on note la disparition de bien de ses clubs tandis ceux d’entre eux qui sont tentent de maintenir la flamme tirent le diable par la queue.
Il faut dire que cet état de chose n’arrange pas les performances du staff du président Clément Sossa Simawango qui, à ce jour, ne reposent que sur les ligues phares de l’Ogooué-Maritime, du Haut-Ogooué, du Moyen-Ogooué et du Woleu-Ntem. Le reste des structures du Gabon profond attend tout de la fédération. Il faut sauver les meubles afin de redynamiser une discipline sportive qui a longtemps honoré le pays au plus haut niveau.
