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Makokou cherche un souffle

makokou-0580b1b9Cette ville présente de nombreuses facettes économiques. Sa croissance passe aussi par le développement de l’artisanat local, l’organisation du tourisme avec les visites des parcs nationaux (Minkebé, Mwagna et Ivindo) sont là des voies créatrices d’emplois.

Située au nord-est du Gabon, à 650 km de Libreville, à environ 10h de route, Makokou est le chef-lieu de l’Ogooué-Ivindo. Elle a besoin d’investisseurs pour son développement.

« Nous accueillons tout visiteur chez nous », précise Faustin Mbounda, l’édile de la cité ; nous avons besoin de toutes les forces pour notre développement, indique-t-il.

Cette localité charme les passionnés du tourisme, ils partent de l’Europe, l’Amérique et d’autres pays du Continent à la découverte des panoramas qu’offrent les 3 parcs nationaux (Minkebé, Mwagna et l’Ivindo) implantés depuis 2002.

Les habitants sont disposés à orienter les nouveaux venus, peu importe le temps.

« Nous avons du plaisir de servir de guider aux gens », dit, Lee Thomas Ipepa, un ancien employé des parcs.

Le secteur du tourisme est encore au stade embryonnaire sous contrôle des privés.

« Si le gouvernement organise correctement le tourisme, il y aura des emplois locaux », estime, Jean Rufin Aberi, gérant d’un motel.

L’absence d’entreprises dans la ville fait fuir les bras valides, constate Albert Mba, enseignant d’économie au lycée Alexandre Sambat. A côté des commerçants étrangers, les nationaux tâtonnent dans la vente des boissons locales (ngoss ou mwana mboka), la vente des produits alimentaires locaux (manioc, banane, poisson). « Je fais ce commerce pour survivre », explique Jacqueline, au marché de Zoatab.

Il manque beaucoup d’investissements pour l’amélioration du quotidien des populations. Certains quartiers ne connaissent pas le goudron dessinant ainsi la précarité : « J’évite de rentrer dans des quartiers comme Ngouabi, la route n’est pas bonne », confie Loïc, taximan.

La prochaine équipe municipale aura fort à faire pour attirer les éventuels opérateurs économiques. Le tronçon routier Makokou-Ovan, long d’un peu plus de 100 km, attend toujours le bitumage. Le développement de l’écotourisme est l’un des espoirs pour garder les 25000 âmes à Makokou, qui cherche un souffle socio-économique.

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