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L’UFA entre vœux, bilan et perspective

JULES-ARISTIDES-BOURDES1Comme il est de tradition à chaque début d’année, l’Union des forces du changement (UFA) s’est réunie hier au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ) pour présenter, à la population gabonaise, ses vœux pour l’année 2014, dans une déclaration bilan de l’exercice écoulé et des perspectifs avenirs.

Les leaders des partis politiques de l’opposition réunis autour de l’Union des forces du changement (UFC) se sont retrouvés le 21 janvier dernier pour présenter, à la population gabonaise, leurs vœux pour 2014, essentiellement portés sur le «bonheur, la santé, la prospérité et la paix».

Occasion pour les huit partis politiques présents – le CDJ, l’Union du peuple gabonais loyaliste, le Parti gabonais du progrès, le Parti social-démocrate, l’Union pour la démocratie et le progrès, le Parti pour le développement national, l’Énergie du peuple indépendant et le Moréna unioniste – de dresser une analyse de la situation du Gabon au terme des douze derniers mois par rapport à la gestion des autorités actuelles, mais également, par rapport au combat mené par l’UFA. Selon ce regroupement de formations politiques, «2013 aura été une année riche en évènements et sera retenue comme révélatrice des aspirations des Gabonais pour un Gabon nouveau». Et de retenir, entre autres évènements constituant des éléments d’une avancée sur la recherche de la transparence électorale, «la concertation politique de janvier, février 2013, l’enrôlement biométrique et les élections locales»

Pour Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé et ses acolytes, la situation du Gabon n’est guère plus reluisante sur le plan économique et social. Ils n’en veulent pour arguments que l’évolution du taux de chômage malgré le forum sur l’emploi organisé en 2013 par le gouvernement dans le but d’inciter les entreprises à recruter les jeunes Gabonais, les crimes de sang décriés par le peuple et les problèmes des secteurs de l’éducation, de la santé et du transport en commun qui n’ont guère trouvé des solutions satisfaisantes.

«Malgré les recommandations réitérées du FMI sur l’assainissement des finances publiques, le gaspillage continue avec des détournements impunis, la destruction du patrimoine de l’État notamment à la Cité de la démocratie», a relevé Jules Aristide Bourdès. Et de rappeler que, «les 5000 logements par an promis par le président Ali Bongo Ondimba depuis 2010 se font toujours attendre, et les 1000 logements annoncés par le Premier ministre Raymond Ndong Sima lors de sa déclaration de politique générale ne sont toujours pas visibles à ce jour. Pendant ce temps, les budgets alloués dans les lois de finances successives à l’Agence nationale des grands travaux et qui se chiffrent à des centaines de milliards de francs ne sont soumis à aucun contrôle».

Interpellé quant à la nouvelle année 2014, l’UFA a fixé le cap. Les présidents de ce regroupement devraient œuvrer plus activement afin de pouvoir affirmer une véritable démocratie, et conduire le pays à la mise en place d’un État de droit assis sur les valeurs proclamées dans la constitution. Il s’agit en terme d’actions pour les prochains douze mois, «du retour à l’élection à deux tours, la réforme de la Commission électorale nationale autonome et permanente, le plafonnement et le contrôle des dépenses de campagne électorale, le bulletin unique de vote, une formulation différente de l’article 48 de la loi 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques».

«Notre réussite à ces niveaux nous engage à davantage de clairvoyance, de détermination et de solidarité. Puissent ces valeurs redresser nos comportements tout au long de cette nouvelle année», a conclu Jules Aristide Bourdès.

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