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La grogne des étudiants de l’INJS

INJSDepuis le début de la semaine en cours, les étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) sont sur le front de guerre. Raisons : les rudes conditions sanitaires auxquelles ils sont soumis depuis plusieurs années.

Depuis lundi 10 février dernier, les étudiants de l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS) de Libreville ont décidé d’arrêter les cours au sein de leur établissement. Une décision, selon eux, prise à l’unanimité pour revendiquer des meilleures conditions d’étude et de vie dans leur campus. A ce sujet, l’un des étudiants grévistes s’explique : « Nous avons engagé cette grève parce que nous avons posé un certain nombre de revendications auprès de la direction de l’INJS. Au nombre de ces revendications, nous avons énuméré 7 points qui rentrent dans le cadre du suivi de la formation des étudiants inscrits en BTS, c’est-à-dire les techniciens, entre autres. »

Des revendications qui, selon cet étudiant, proviennent d’une certaine « marginalisation » des étudiants de l’INJS par rapport à ceux d’autres établissements d’enseignement supérieur du pays, notamment ceux de la capitale qui bénéficieraient d’une meilleure attention de la part de l’Etat. « Nous faisons un constat : même les petites écoles, pour ne pas dire certains lycées, ont déjà des restaurants faits par Sodexo, ils mangent bien. Mais nous qui travaillons aussi bien physiquement qu’intellectuellement, nous n’en avons pas. Ce qui pose un problème fondamental pour la qualité de nos résultats. » Une difficulté qui vient s’ajouter au manque d’eau dans les sanitaires au sein de l’établissement depuis plusieurs semaines.

Les étudiants de l’INJS se plaignent également de la difficulté à percevoir de manière régulière leur bourse d’étude. « A l’INJS, nous percevons le plus souvent nos bourses, trois ou quatre mois après que les étudiants d’autres établissements supérieurs aient perçu les leurs. Nous ne voulons donc plus être payés à l’année et nous souhaitons que nos bourses soient déversées au Trésor public, et voulons être traités au même titre que tous les étudiants du Gabon », s’est insurgé un autre étudiant. Désormais, les étudiants disent ne plus souhaiter discuter avec les membres de la direction de l’INJS, pour eux, le retour dans les salles de classe est conditionné par l’intervention du ministre de l’Education nationale lui-même, à défaut de celle du Premier ministre.

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