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Un séminaire gouvernemental pour «accélérer la cadence et l’impact social»

Seminaire-GOUV9A la faveur du séminaire gouvernemental, ouvert le dimanche 23 février 2014 à Franceville dans le Haut-Ogooué, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a demandé au Premier ministre de produire des décrets de détermination des attributions des ministres et ministres délégués. Devant déboucher sur la définition d’une feuille de route ambitieuse qui témoignera d’une volonté gouvernementale de répondre aux attentes des populations, ce séminaire a pour thème «accélérer la cadence et l’impact social».

Le gouvernement gabonais dirigé par le professeur Daniel Ona Ondo, nommé le 28 janvier 2014, se retrouve du 23 au 25 février 2014 à Franceville, chef-lieu du Haut-Ogooué, pour un séminaire gouvernemental devant permettra aux nouveaux venus de s’imprégner des missions qui sont les leurs et à tous de savoir le rôle qu’ils ont à jouer pour permettre l’accomplissement, sur le terrain et en acte, des projets contenus dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’obegue, a déclaré, s’adressant au chef de l’Etat, que ce «deuxième séminaire gouvernemental est particulièrement attendu à la fois par les décideurs et par la population dont les besoins viennent de vous amener à souscrire formellement et solennellement au Pacte social à la suite du rapport sur la pauvreté au Gabon initié par la Première dame, Madame Sylvia Bongo Ondimba».

Selon le Secrétaire général du gouvernement, ce séminaire est amené à se «fonder sur le principe de la cohésion et de la solidarité gouvernementale pour consolider les acquis de la mise en œuvre du projet de société du Président de la République, «L’Avenir en confiance», dans ses déclinaisons sectorielles les plus critiques ; à inscrire dans une perspective d’accélération du rythme d’optimisation des résultats, c’est-à-dire accélérer le processus de mise en œuvre des actions contenues dans les axes prioritaires du PSGE ; rappeler le caractère essentiel de l’organisation du travail gouvernemental dont la méthode et les mécanismes éprouvés sont les seuls conditions de réussite de votre ambition pour le Gabon».

Pour le président de la République qui n’a désormais de cesse de mettre le gouvernement sous pression, «la volonté de sortir de la pauvreté et de la précarité nos populations les plus démunies doit être portée par tous et partagée par chacun d’entre nous». A travers un discours qui laisse entrevoir la volonté d’imprimer un rythme soutenu au gouvernement, le chef de l’Etat a dit que cet objectif n’est «pas une option» d’autant plus que les membres du gouvernement n’ont pas de choix. «C’est une obligation collective», a souligné Ali Bongo tout en précisant qu’il s’agit d’un «devoir à la fois moral et patriotique». «Vous avez l’obligation de réussir», a martelé Ali Bongo à l’endroit du gouvernement Ona Ondo.

Les anciens comme les nouveaux membres du gouvernement ont, à cette occasion, le même objectif. Il est question, pour eux, de concevoir des politiques concrètes pour donner corps au projet de société du président Ali Bongo et permettre au gouvernement d’atteindre l’horizon politique, économique et social fixé, se résumant en l’émergence du Gabon d’ici à 2025. Toute chose qui a fait dire au président de la République que ce séminaire gouvernemental doit leur permettre de sortir avec «un Programme de travail du gouvernement clair», dans lequel l’ensemble des actions qui seront retenues par les départements ministériels apparaîtront. «Ils devront traduire de manière précise les objectifs et les indicateurs de réalisation à l’appui et partant la manière dont nous répondrons au défi social que nous pose le phénomène de pauvreté et de l’exclusion», a indiqué le Chef de l’Etat.

Autrement dit, il s’agit d’une feuille de route qu’Ali Bongo Ondimba veut «claire et précise». Au-delà, le numéro un gabonais souhaite que chaque membre du gouvernement s’approprie la tâche qui est la sienne, tout comme la cohésion gouvernemental devra être un facteur clé de réussite. Dès lors, pour éviter le mélange des genres enregistré parfois dans les gouvernements antérieurs, il a enjoint le Premier ministre de produire des décrets d’attribution des ministres et les décrets de délégation des ministres délégués. De cette façon, a soutenu le président de la République, personne de dira qu’il ignorait telle ou telle autre chose.

Les travaux de la première journée ont porté, entre autres, sur la présentation des thèmes au titre desquels ont note : «Présentation de la stratégie d’accélération de la mise en œuvre des fondements de l’Emergence», par Victor Ndiaye, expert ; la «Présentation du processus de la réforme des finances publiques» par Yves Fernand Manfoumbi, directeur général du Budget, ainsi que la «Présentation de la Stratégie Nationale d’Investissement Humain du Gabon» par Taoufiki Mourad, expert.

Comme en 2009, année pendant laquelle le premier séminaire gouvernemental de l’ère Ali Bongo Ondimba s’était tenu, du 7 au 9 novembre, à la Lopé, au terme des travaux, des recommandations devraient être annoncées. De ce souvenir, des observateurs et les analystes de l’univers politique gabonais se demandent ce qu’il est advenu de ces recommandations. «Que sont devenues les recommandations de 2009 ?», a lancé un enseignant en poste dans un collège privé de Franceville, s’empressant lui-même de se dire que «certainement que le chef de l’Etat et les membres du gouvernement donneront une réponse pour éclaircir l’opinion».

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