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Pour redorer le blason des Centres de formation professionnelle

Simon-ntoutoume-11Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Simon Ntoutoume Emane, a visité le jeudi 27 mars 2014, les Centres de formation professionnelle de Nkembo, Basile Ondimba d’Oloumi, ainsi que les services relevant de son département ministériel basés à Libreville. But du jeu : étudier comment redonner leurs lettres de noblesse aux centres de formation professionnelle du pays tout entier.

Après la visite effectuée à Franceville où il est allé s’enquérir de l’état du Centre de formation et de Perfectionnement professionnel Fidèle Andjoua, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Simon Ntoutoume Emane, a procédé à une descente, le 27 mars 2014, dans les services basés à Libreville relevant de son département ministériel.

Cette tournée des popotes qui intervient après les rencontres avec les organisations syndicales et la tenue du Forum emploi-étudiants, a conduit tour à tour le ministre et ses proches collaborateurs, au Centre de formation et de perfectionnement professionnels de Nkembo qui abrite le projet du Centre Interafricain pour le Développement de la Formation Professionnelle (CIADFOR), au Centre de formation et de perfectionnement professionnels Basile Ondimba à Oloumi, à l’Office national de l’emploi (ONE), à la Direction générale du travail (ancien immeuble de la Primature) et au lieu dit «STFO», siège de la Direction provinciale du travail de l’Estuaire et des Inspections spéciales du travail chargées des ports et rades (Ispra) et du Transgabonais (Istra). Au cours de cette tournée, Simon Ntoutoume Emane a encouragé les personnels des entités de Libreville à s’approprier et à apporter une pleine contribution à la réalisation des objectifs visés par le Plan stratégique Gabon émergent et le Pacte social établi par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, en vue de lutter efficacement contre la pauvreté et la précarité.

Passé les discours d’encouragement et de mobilisation, le temps a été au constat, et avec regret, pour le membre du gouvernement et sa délégation de relever l’état de délabrement très avancé des bâtiments et des installations techniques de ces structures de formation professionnelle. Le centre de Nkembo et le complexe Basile Ondimba qui ont fait la fierté des Gabonais à leur ouverture, par la qualité de leurs installations acquises par le biais de la coopération avec les pays amis du Gabon dont l’Autriche et l’Italie, sont devenues l’ombre d’eux-mêmes. L’importance de la formation, au centre de la politique du gouvernement de la République, commande la remise en état de ces «moules» de fabrication des élites de demain.

Le passage à l’Office national de l’emploi a permis à M. Ntoutoume Emane et à ses collaborateurs de suivre la présentation de cet outil par le maître des lieux. Ce fut l’opportunité d’apprécier la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre pour des solutions pérennes au lancinant problème de chômage et particulièrement celui qui frappe les jeunes. L’ONE est confronté à des difficultés institutionnelles (caducité de ses textes organiques), matérielles (insuffisance et l’étroitesse des structures d’accueil), humaines (faiblesse numérique du personnel).

Le ministre du travail, conscient des missions stratégiques de l’ONE, envisage un maillage territorial de l’organisme par la création des agences à Libreville et sa périphérie (Owendo et zone nord) et dans les provinces non encore desservies (Moyen Ogooué, Ogooué Ivindo et Ogooué Lolo).

A la Direction générale du travail, le ministre a demandé à la Commission nationale d’admission à l’emploi de la main-d’œuvre étrangère d’œuvrer à la réduction de l’importation parfois fantaisiste et abusive de la main-d’œuvre étrangère. Ces propos, loin d’être synonymes de xénophobie, selon lui, sont une invite à la vigilance et au patriotisme des commissaires pour la réduction du chômage. Le membre du gouvernement a appelé à l’élargissement de la Commission aux techniciens du ministère de la Défense.

A STFO (Acronymes de la Société technique de la forêt d’Okoumés qui n’existe plus), le ministre s’est dit très préoccupé par l’état du site. «Je ne saurai admettre qu’une des vitrines du département appelée à veiller au respect par les employeurs des dispositions légales, réglementaires et conventionnelles en matière de sécurité et santé au travail et où convergent plus de la moitié des usagers de l’Inspection du Travail dans notre pays, présente un tel aspect de désolation» a-t-il déclaré. Ce constat a conduit le ministre à décider de la délocalisation des services. Instructions ont été données à ce sujet.

Au terme de la visite, le ministre, rigoureux, a appelé au ressaisissement des Inspecteurs et Contrôleurs du travail appelés plus que jamais à jouer pleinement et objectivement leur rôle. Le tour du propriétaire, riche en enseignements divers, s’est achevé sur une note de satisfaction. Le rendez-vous a été pris pour la visite des structures de l’hinterland.

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