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Reprise du trafic sur la Nationale 1 à Nkoltang

Un violent accident de la circulation  sur la voie express de Libreville
Un violent accident de la circulation sur la voie express de Libreville
Quelques jours après la rupture de la voie sur la route nationale numéro 1, au niveau de Nkoltang, avec l’interruption de la circulation y consécutive, les chosent sont revenues dans l’ordre après les travaux diligemment effectués par la société Entraco, adjudicataire du marché de la réalisation de ce tronçon jusqu’à Ntoum.

Le 10 avril dernier, à la suite de pluies diluviennes tombées sur Libreville et sa périphérie, au titre des nombreux dégâts, on comptait la coupure de la principale voie menant à l’intérieur du pays, au niveau de Nkoltang, à une trentaine de kilomètres de Libreville. Ce jour-là, une buse passant en dessous de la route nationale avait été emportée par les torrents d’eau, occasionnant l’effondrement de la voie et la paralysie du trafic. De même, pour attirer l’attention du gouvernement sur les inondations de Nkolasi, favorisées par les travaux de pose et de raccordement de grandes conduites d’eau potable entre Ntoum et Libreville, les populations sinistrées avaient érigé des barricades sur cette route.

Alors que l’on redoutait que les travaux ne prennent trop de temps comme ce fut le cas avec les travaux du pont de Nkango, les choses ont été accélérées au point que la route a été rouverte. Ces travaux, bien que sommaires, ont consisté en la pose de buses, précédée de la démolition d’une digue de rétention d’eau et la pose de dalots puissants pouvant supporter toutes les masses des véhicules circulant sur cet axe. Il est à noter que la démolition de la digue a été d’autant plus pertinente que toutes les eaux jusque-là retenues dans cette zone et qui occasionnaient l’inondation, ont été évacuées.

Cette catastrophe rappelle celle survenue en octobre 2012, au niveau du village Meyang, lorsque la même voie s’était coupée et avait paralysé le trafic plusieurs jours durant. Une série qui amène irrémédiablement à s’interroger sur le rôle de la Direction de la prévention des risques accolée au ministère de l’Intérieur. Car, durant toutes ces catastrophes, avant comme après, elle est restée impassible, se contentant de signaler que ces calamités sont du ressort du ministère en charge des travaux publics. Si la défectuosité des travaux, portant notamment sur la pose et l’entretien des buses, incombe naturellement aux TP, que dire des populations sinistrées ? Autrement dit, il n’existe aucun plan d’urgence pour ce type de cas. Ce qui induit une autre interrogation : qu’adviendra-t-il si Libreville, érigée sur le littoral, venait à subir une catastrophe maritime ? Certes l’aide internationale volera au secours du pays, mais avant son arrivée que prévoient les pouvoirs publics en cas de sinistre à grande échelle. Gouverner c’est prévoir, dit-on.

Par ailleurs, qu’en sera-t-il des usagers qui ont enregistré des dommages au cours de la toute dernière catastrophe de Nkoltang, à l’exemple du propriétaire de cette voiture qu’il s’est retrouvée prise au piège de l’effondrement de la route Nationale numéro1 ?

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