L’Ambassadeur Délégué permanent de la République Gabonaise auprès de l’UNESCO, le Dr Gisèle Ossakedjombo Ngoua Memiaghé, a condamné samedi dernier l’homosexualité au Gabon avant d’éviter les dirigeants et parlementaires du pays à s’opposer farouchement contre le mariage pour tous au Gabon.
Le tout dernier Ambassadeur nommé par feu président Omar Bongo Ondimba auprès de l’UNESCO a fait cette déclaration lors de la célébration samedi dernier à Paris, de la première édition de la journée nationale de la femme gabonaise de France organisée par le Conseil des Gabonais de France (CGF) dans les locaux de l’Ambassade du Gabon en France.
« Dieu a crée Adam et Eve. C’est biblique. Et la survie du Gabon repose sur le mariage entre un homme et une femme et non entre deux individus du même sexe. C’est une abomination monstrueuse », a déclaré avec force l’Ambassadeur Délégué permanent de la République Gabonaise auprès de l’UNESCO, le Dr Gisèle Ossakedjombo Ngoua Memiaghé en présence de l’Ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, du Consul général du Gabon en France, Jean-Louis Kombila et du président du CGF, Istovant Nkoghé.
« Les dirigeants et parlementaires du pays ne doivent pas céder à toute pression intérieure ou extérieure pour voter une loi sur le mariage pour tous au Gabon », a souhaité le Dr Gisèle Ossakedjombo Ngoua Memiaghé.
L’homosexualité qui n’est pas un avatar de l’Occident existe au Gabon.
Le magazine Lambarena qui se veut un vecteur réel de la raison critique a consacré son 9ème numéro de ce mois d’avril à l’homosexualité au Gabon.
Pour le directeur de la Publication et de la rédaction du magazine Lambarena, Jacques Sima, contrairement à certains pays du continent noir, l’homosexualité au Gabon « bénéficie d’une image voilée. La pratique ne relève pas du Code pénal, mais de la liberté de conscience et du respect de la dignité humaine ».
