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Le retour sous les feux de la rampe du Ballet national

prestation-d-anzaleAprès avoir marqué une longue pause pour des raisons techniques, le Ballet National du Gabon a fait son «come back» le 28 avril 2014 sur les planches de l’Institut français du Gabon devant un parterre d’invités en tête desquelles, le ministre de la Culture et des Arts,.

Après le long silence assourdissant imposé au public gabonais, «le Ballet national» s’est offert un retour remarquable sur les planches, à l’occasion du lancement de la saison théâtrale du Gabon, le 28 avril dernier à l’Institut français du Gabon. Ce renouveau de la promotion des activités culturelles gabonaises initié en présence du ministre de la Culture et des Arts, Ida Reteno Assonouet, et l’ambassadeur de France au Gabon, Jean-François Desmazières, a amené la salle de spectacle de l’ex-CCF a refuser du monde, tant le public était venu nombreux.

Mais ce retour sous les feux de la rampe du Ballet national est jumelé avec celui du Théâtre national. «En effet, pour des raisons techniques, ces deux structures se sont vu obligées d’arrêter leurs activités. Afin de permettre au Gabon de faire de la promotion de son patrimoine culturel un argument toujours d’actualité, le gouvernement de la République à travers le département de la Culture et des Arts et sur instructions du président de la République a décidé de redynamiser ces deux structures. Cette redynamisation dotera le pays d’une troupe de théâtre et d’une compagnie chorégraphie, représentatives à l’échelle nationale et internationale de l’identité du patrimoine gabonais afin que les artistes retrouvent leur dignité bien méritée», a indiqué le ministre Ida Reteno Assonouet. Et de relever que, «le théâtre et la danse font partie intégrante du patrimoine culturel de notre pays dont les codes de référence sont constamment menacés de disparition du fait des influences extérieures parfois non maitrisées».

Axée essentiellement sur deux prestations, le Théâtre à travers la pièce intitulée «Anzalé», écrite par Miryl Nadia Eteno et montée par Michel Ndao, qui tourne autour «des déboires d’une femme, belle et instruite, qui se fait battre par son époux. Elle vit un calvaire qui touche au plus profond de leurs êtres, ses enfants. Pour une raison ou pour une autre, son époux lève la main sur elle au point de la défigurer et de l’envoyer à l’hôpital coup sur coup. Un jour alors que la situation est plus critique que d’habitude, car cette fois elle a frôlé la mort et se lève amnésique, elle se met à réfléchir, histoire de savoir à quel moment tout a basculé, et surtout pourquoi et comment elle en est arrivée à accepter une telle situation», a expliqué son auteur. Et le «Ballet national» réalisé à travers quatre modes d’expression chorégraphique (traditionnel, tradi-moderne, modern jazz et contemporain) mettant en exergue «les quatre éléments» que sont l’eau, le feu, la terre et l’air, a permis à cette fête de la culture gabonaise de garder en haleine, plus de trois heures durant, les amoureux des arts locaux. «La culture c’est ce qu’il y a de plus profond dans nos cœurs, elle doit promouvoir et véhiculer les valeurs dans esprit d’interculturalité. Facteur d’identification et de socialisation des peuples, elle crée un cadre de reconnaissance de soi, établit les échelles de valeurs et contribue à la protection du tissu sociale», a déclaré le directeur du théâtre, Georges Pindi.

La composante artistique nationale regroupant le «Théâtre national» et «Le ballet national» a pour mission de servir de miroir pour la valorisation de l’identité culturelle gabonaise dans le domaine de la danse qui a déjà connu un rayonnement au-delà des frontières nationales, en représentant le pays dans de nombreux festivals internationaux, sous l’égide du ministère de la Culture.

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