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Entre PIP et Prime de servitude, les interrogations du Synaps

Serge-Mikala_Synaps-GabonDéjà bénéficiaires de la Prime de servitude et de risque, les personnels de santé des hôpitaux publics semblent ne pas être concernés par la PIP. Du coup, ils s’interrogent et haussent le ton.

Exclu de la liste des bénéficiaires de la Prime d’incitation à la performance (PIP), le personnel de santé des hôpitaux publics de la capitale et de sa périphérie a tenté de comprendre les raisons de cet état de fait, au cours d’une assemblée générale tenue le 16 juillet dernier. Si pour le secrétaire général du Syndicat national des personnels de santé (Synaps), les échanges ont, dans un premier temps, porté sur l’avancée des négociations avec le ministre de tutelle sur la question de la formation des agents, qui avait fait l’objet d’une grève de deux mois, il s’est également agi de faire la lumière sur la PIP et la prime de servitude et de risque sanitaire.

Membres du Synaps, le 16 juillet 2014 durant l’AG. © D.R.
Membres du Synaps, le 16 juillet 2014 durant l’AG. © D.R.

S’interrogeant sur leur non-prise compte dans le cadre de l’élargissement de la PIP aux autres agents de l’Etat, Serge Mikala s’est montré circonspect. «Le président de la République parle d’une mesure sociale tendant à rétablir la justice, mais avec de tels écarts, on est bien loin du compte», s’est-il offusqué, en faisant constater l’absence des personnels de santé des hôpitaux publics parmi les 22 000 nouveaux bénéficiaires de la PIP. La raison, estime le leader syndical, pourrait venir du fait que ces derniers bénéficient déjà de la prime de servitude et de risque sanitaire.

Pourtant, de son point de vue, la PIP est «une prime qui incite à la performance, et le personnel estime de ce fait qu’elle n’a rien de similaire avec la prime de servitude et de risque sanitaire qu’on touchait déjà : il s’agit de deux primes différentes». De même, fait-il remarquer, «lorsqu’on regarde les modalités de paiement, on constate qu’un agent de la main d’œuvre non permanente travaillant dans le domaine de la santé, perçoit 100 000 francs CFA de PIP quand celui qui est soumis à la prime de servitude ne touche que 30 000 francs par mois. En faisant le calcul, il apparaît qu’au trimestre, le bénéficiaire de la PIP a 300 000 francs, et l’autre 90 000 francs». Voilà une revendication qui pourrait susciter de nouvelles tensions dans le secteur.

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